Sujet :

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quarkenciel
   Posté le 06-09-2004 à 23:13:06   

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Edité le 08-02-2010 à 17:32:30 par quarkenciel


Atil
   Posté le 08-09-2004 à 09:31:24   

Les lois de la causalité font que nous ne sommes pas libres.

Mais peut-être existe-t-il des domaines ou nous pouvons décider librement quand-même ?

Pourtant l'histoire de l'âne de Buridan montre que dans ce cas il nous est impossible de prendre quelle que décision que ce soit.

Ou alors il faut tirer nos décisions à pile ou face, c'est à dire se rendre exclave du hasard ... si celui-ci n'est pas que la face cachée de la causalité.
Tao
   Posté le 08-09-2004 à 09:42:05   

Clairement, le hasard n'existe que pour nous, humain.
Les autres animaux, les végétaux et les minéraux ne se posent pas la question.
Nous créons Dieu, nous créons le hasard, nous créons la pitié, le bien, le mal, la justice l'injustice, etc.
Libres?
Mais avant de savoir si nous sommes libres, autre notion inventée par l'homme, demandons-nous ce qu'est être libre? Existe t'il une définition universelle qui convienne à tous?
Non! Nous le savons.
Observons un oiseau. S'il n'est pas en cage, il est libre, et son comportement est différent. Pourtant, il doit chercher sa nourriture, et risquer de ne pas manger, d'être attaqué par un aigle ou un serpent...
En cage, il est nourri tous les jours avec des choses qui sont bonnes pour lui.
Il ne court aucun risque, tant que l'on s'assure que GrosMinet n'est pas dans le secteur.

Choisissons-nous notre destin, et donc peut-on dire que l'on peut changer ce qui va nous arriver?
Oui! Affirmatif. Tant que le fameux point de non retour de n'importe qu'elle situation n'est pas franchi.
Nous sommes donc parfaitement libres de nous tromper, de ne pas nous tromper, d'écouter les conseils ou d'en demander.
Atil
   Posté le 08-09-2004 à 21:11:56   

Pour les anciens chinois "être libre" n'était pas une chose positive.
En effet, pour eux, cela signifiait "être seul et abandonné de tous".
L'homme étant inséré dans une société, il ne peut agir librement qu'en sortant de celle-ci.
Tao
   Posté le 09-09-2004 à 06:21:53   

Les anciens chinois avaient semble t'il, beaucoup de sagesse. Mais soit il leur arrivait de se tromper, soit l'interprétation de leurs idéogrammes peuvent être disutés.
Sur le fond, libre et abandonné, non. Libre et seul, oui. Mais qui n'est pas seul ?
Tao
   Posté le 09-09-2004 à 07:42:47   

Tu me sembles tout bouillant mon quark!
Tao
   Posté le 09-09-2004 à 19:46:48   

Meuh non tu nous as pas choqué!!!!
Et puis hein?! Nous on est fiers de nos émotions, sacré nom d'un p'tit bonhomme.

Un homme sans émotion n'est plus tout à fait un homme.
Vicky
   Posté le 10-09-2004 à 07:31:31   

pourquoi cacher nos émotions hen ici quand y a de quoi qui va pas bien ben on le dit et apres me semble que ca va dejà un peu mieux
Scorpion
   Posté le 10-09-2004 à 16:46:48   

Les émotions sont le sel de la vie!
Vicky
   Posté le 10-09-2004 à 17:44:30   

on a des gens de toutes sortes ...des des des des des des des bonne fin de journée
Tao
   Posté le 10-09-2004 à 19:01:36   

Seuls les malades mentaux n'ont réellement pas d'émotion, tout du moins pas celles que l'on peut comprendre et ressentir.
Les autres font semblant de ne pas en avoir. Mais un jour, on apprend qu'ils se sont suicidés.

Laissons exploser nos émotions! Montrons-nous humains, devenons animaux, mais surtout ne soyons jamais pire...
Atil
   Posté le 11-09-2004 à 13:44:27   

"Les anciens chinois, encore les anciens chinois. "

---------->Ben oui : ici on est dans un forum ou on aime bien les chinois !



"Comme ça je sors de la société et je suis libre, libre, libre !!!! "

-------->Oui.. libre de mourir tout seul comme un naufragé sur une ile déserte.
Parceque vivre vraiment seul, ce n'est pas évident du tout.



"Il y a une certaine école qui prône effectivement l'absence d'émotions, comme si c'était une grande avancée pour l'humanité, arguant que sous le coup d'une émotion on peut causer du tord aux autres."

----------->Ho ! ca, ca s'adresse à moi ! alors je vais répondre !!!

En fait c'est l'écrasantes majorité des sages qui ont dit ca.
Donc on ne peut pas rejeter cette thèse d'un simple revers de main parcequ'elle nous dérange.



"Ce n'est pas totalement faux, mais en l'absence d'émotions, on peut EGALEMENT causer du tord aux autres. Je connais des exemples, sans m'étendre sur le sujet... "

------------>Celui qui est sans émotion peut effectivement blesser l'émotion des autres (à cause de leur susceptibilité).
Mais en aucun cas l'absence d'émotion d'un homme ne pourrait blesser un autre homme lui aussi sans émotion.


"L'émotion est un "feed back", quoi qu'on puisse en dire, et les choses non exprimées sont un venin potentiel d'une grande ampleur... "

------------>L'émotion sert à exprimer quoi ?
Ce qu'on ressent émotionnellement.
Donc celui qui est sans émotion est incapable d'exprimer des émotions.
Mais ou est le problème puisqu'il n'a pas d'émotion à exprimer.



"pourquoi cacher nos émotions hen ici"

---------->Qui a parlé de "cacher" ?



"quand y a de quoi qui va pas bien ben on le dit et apres me semble que ca va dejà un peu mieux "

--------->mais justement, quand ca ne va pas c'est justement parcequ'on a des émotions.
Donc en exprimant les émotions on fait sortir celles-ci, on s'en débarasse. Preuve que c'était bien elles qui provoquaient le malaise en nous.



"Les émotions sont le sel de la vie!"

---------->C'est vrai : sans émotions on s'ennuierait !
Plus de bagarres, plus de haines, plus de gens qui se ventent de manière ridicule, plus de films d'horreurs, plus de chagrins d'amour, etc...
Sans émotion il ne resterait plus que le wou-wei.



"Seuls les malades mentaux n'ont réellement pas d'émotion,"

---------->Tout le monde en a. Mais rien ne nous oblige a les laisser nous dominer.



".....tout du moins pas celles que l'on peut comprendre et ressentir."

--------->Et quelles sont les autres ?
Tao
   Posté le 11-09-2004 à 16:54:17   

Ce qui est remarquable (dans le sens strict du terme) c'est la propension que tu as, mon bon Atil, de ne voir et exposer que le côté négatif des émotions, ce qu'elles peuvent nous apporter de mauvais, individuellement et collectivement.
Or il est un fait que le yin et le yang n'ont pas cette approche aussi tranchée...
Les anciens chinois disaient bien que la beauté et la laideur n'existent pas, tout du moins dans leur éternité.
Il en est de même pour les émotions. Je ne dis pas qu'il est bon ou mauvais d'avoir des émotions. Je dis qu'elles font partie de nous.
Atil sans ses émotions ne serait pas complètement le Atil qui est ici.
Peut-être serait-il Président de la République? Parrain calabrais?

Les émotions qu'un être "sain d'esprit" ne peut ressentir?
La haine non fondée par des faits tangibles. L'attirance sexuelle pour un animal ou un végétal. Il y en a d'autre... comme ceux qui font une fixation sur les excréments, qui mangent leur caca, boivent leur pipi alors qu'ils peuvent faire autrement.
Cela sont des émotions qui peuvent paraitre négatives à un cerveau normalement constitué, en 2004.

Mais rien n'interdit que ce comportement soit parfaitement normal dans 50 ans.
Atil
   Posté le 12-09-2004 à 14:19:44   

".....de ne voir et exposer que le côté négatif des émotions, ce qu'elles peuvent nous apporter de mauvais, individuellement et collectivement."

--------->Quels sont leurs bons cotés ?


"Atil sans ses émotions ne serait pas complètement le Atil qui est ici. "

---------->Sans ses émotions, Atil serait peut-être un saint.
Tao
   Posté le 12-09-2004 à 15:41:39   

Les bons côtés des émotions? Par exemple que les plus faibles vivent.
Dans une humanité sans émotion, seuls les forts survivraient.
Et encore... Et puis les émotions font partie de ce qui vit et réfléchi.
As-tu déjà lu le regard de ton chien?
Atil
   Posté le 12-09-2004 à 22:10:12   

Bien souvent les émotions accélèrent la mort des faibles.
Ceux-ci meurent de désespoir, de peur, de tristesse.
L'orgueil des puissants les incitent à écraser inutilement les petits.
Etc...
Mais si on remplace l'émotion par la sagesse alors les hommes comprennent qu'il est de leur intérèt à tous de s'entraider.

L'émotion rend égoïste donc elle ne favorise pas la survie des faibles.


"Et encore... Et puis les émotions font partie de ce qui vit et réfléchi. "

------->Pour avoir des émotions il est nécessaire de vivre.
Mais tout ce qui vit n'a pas forcément des émotions.

Et ceux qui ont des émotions ne savent pas forcément réfléchir.


"As-tu déjà lu le regard de ton chien? "

-------->Et as-tu déja le le regard d'un petit enfant ?
Ses pupilles sont trés grandes ; c'est fait exprés afin de nous attendrir.
Chez les animaux le même résultat est obtenu avec des phérormones.
L'homme est-il à ce point dénué de sagesse qu'il a ainsi besoin d'émotions artificiellement induites pour penser à s'occuper de ses enfants ?
Tao
   Posté le 12-09-2004 à 22:20:01   

Parfois, je me demande comment tu fais pour trouver autant de contre-arguments, même s'ils sont ... comment dire... nécessairement faux.

Par faibles, j'entends par exemple les malades qu'ils soient mentaux ou physiques, les handicapés, les vieillards, les très jeunes, les très pauvres... tout ceux là meurrent rapidement dans les pays qui n'ont pas les moyens de leurs émotions.
Certains survivent parce qu'il existe nos émotions, à nous habitants favorisés de la terre.
Vicky
   Posté le 14-09-2004 à 19:19:25   

Profitez bien de vos émotions car viendra un jour ou vous ne pourrez peut etre pu vous en servir (maladie)
Tao
   Posté le 14-09-2004 à 19:29:18   

Parfois, en devenant très vieux et fatigué, on perd aussi ses émotions. Le monde se met à tourner autour de son nombril, et la seul émotion qui nous reste est l'égoisme.
Le seul sentiment.
Profitons d'en avoir envie pour donner. Des regards, des sourires, de l'amitié, des mots, de l'amour...
Vicky
   Posté le 15-09-2004 à 06:38:21   

Tous les moyens sont bons ... profitons-en ... .. .. ..
Atil
   Posté le 21-09-2004 à 23:18:55   

"nécessairement faux."

---------->j'aime bien l'emploi du mot "nécessairement" : il sent bon la croyance et le dogme.
Pourquoi est-ce nécessaire ? parceque c'est ainsi !!!



"Certains survivent parce qu'il existe nos émotions, à nous habitants favorisés de la terre. "

---------->ils survivarient tout ausi bien grace à de la sagesse !

Et de nombreuses personnes survivraient aussi si elles ne se faisaient pas tuer à cause des émotions haineuses.



"Profitez bien de vos émotions car viendra un jour ou vous ne pourrez peut etre pu vous en servir (maladie)"

---------->Mais l'émotion EST une maladie.
Comme la maladie, l'émotion est un truc que l'on attrape, qui nous perturbe, et puis dont on se débarasse.



"Parfois, en devenant très vieux et fatigué, on perd aussi ses émotions. Le monde se met à tourner autour de son nombril, et la seul émotion qui nous reste est l'égoisme.
Le seul sentiment. "

--------->Bien au contraire : c'est à cause des émotions qu'on est égoïstes.
Sans les émotions, on n'aurait aucune raison de s'intéresser plus à soi qu'aux autres.
La peur prtège le MOI contre les autres.
La colère aussi.
L'orgueil amplifie le MOI.
L'amour émotif est tourné vers MON plaisir.
Etc...
Tao
   Posté le 22-09-2004 à 05:42:29   

---------->j'aime bien l'emploi du mot "nécessairement" : il sent bon la croyance et le dogme.
Pourquoi est-ce nécessaire ? parceque c'est ainsi !!!


Non pas de croyance, un fait. Pour l'instant, l'émotion est nécessaire pour éviter de sombrer dans l'auto-massacre de l'humanité.
Mais cela n'est pas éternel.

---------->ils survivarient tout ausi bien grace à de la sagesse !

Et de nombreuses personnes survivraient aussi si elles ne se faisaient pas tuer à cause des émotions haineuses.


Oui. Mais l'humanité est encore presque un bébé. Il faut lui laisser le temps de grandir.

---------->Mais l'émotion EST une maladie.
Comme la maladie, l'émotion est un truc que l'on attrape, qui nous perturbe, et puis dont on se débarasse.


L'emotion est un passage obligé, un peu comme l'acné juvénile...

--------->Bien au contraire : c'est à cause des émotions qu'on est égoïstes.
Sans les émotions, on n'aurait aucune raison de s'intéresser plus à soi qu'aux autres.
La peur prtège le MOI contre les autres.
La colère aussi.
L'orgueil amplifie le MOI.
L'amour émotif est tourné vers MON plaisir.
Etc...


Ca, ca me parait complètement faux.
Atil
   Posté le 22-09-2004 à 10:38:24   

"Pour l'instant, l'émotion est nécessaire pour éviter de sombrer dans l'auto-massacre de l'humanité. "

---------->Je constate l'inverse : Partout dans le monde les hommes se massacrent à cause de leurs émotions exacerbées.


"Mais cela n'est pas éternel."

---------->Oui : lorseque les hommes remplaceront l'émotion par la sagesse et le vrai amour, alors ils vivront en harmonie et en paix.



"L'emotion est un passage obligé, un peu comme l'acné juvénile..."

---------->Bien entendu.



"Ca, ca me parait complètement faux. "

--------->Mais ce qui compte c'est ce qui EST et non pas ce qui PARRAIT.

Je me souviens d'avoir demandé si le wou-wei c'était d'agir au lieu de réagir, de s'adapter au lieu d'imposer, de constater au lieu de croire, de faire ce que la situation demandait de faire au lieu de suivre nos caprices, d'utiliser les solutions sages au lieu des solutions passionnées.
Tout indique que le wou-wei n'est possible que sans les passions.
Tao
   Posté le 22-09-2004 à 12:16:20   

Tu te souviens avoir demandé, et je m'en souviens aussi.
Malheureusement, il semble que la réponse que je t'avais faite n'était pas celle que tu voulais entendre, puisque tu ne t'en souviens pas...
Tao
   Posté le 22-09-2004 à 18:53:18   

Pour moi, le non-agir est d'agir en ayant intégré le but. Le but devient (est) nature, l'acte pour y parvenir l'est tout autant.
A partir de là, pas de réflexion et de "masturbation intelectuelle". Juste un acte, un geste, une parole juste et adéquat.
Tao
   Posté le 23-09-2004 à 10:56:28   

Et d'autres qui se sont endormis après une baffe...
Tao
   Posté le 23-09-2004 à 19:21:02   

quarkenciel a écrit :

Oui, aussi... Tout reposant sur la façon dont on la reçoit et sur la force de la baffe.


C'est vrai. La baffe n'a la force que celle que le "receveur" veut lui accorder...

Je sais pas pourquoi, mais je parle très mal français ce soir...
Scorpion
   Posté le 23-09-2004 à 23:42:50   

Toujours très intéressantes toutes ces discussions sur les émotions ou l’absence! Mais il y a comme un cul de sac entre les tenants du pour ou du contre!
Moi je crois personnellement que la voie du juste milieu est celle qui conduit à la sagesse.
Car lorsque nous parlons d’émotions il faut aussi comprendre qu’il il y a non seulement des émotions négatives mais aussi des positives tel : Le regard de son enfant malade, un beau couché de soleil, etc. Vouloir se couper de toute forme d’émotion c'est se couper de l’essence même de la vie! Il faut savoir faire le plein d’énergie des émotions positives afin de mieux contrôler les négatives. L’équilibre toujours!
Atil
   Posté le 27-09-2004 à 08:13:37   

"et non un problème à se tordre la cervelle de réagir, pas réagir, ou toute façon intermédiaire.
Ce n'est pas incompatible avec l'émotion je trouve. "

-------->Quand on réagit c'est qu'il y a émotions. Quand on agit c'est qu'il n'y a pas émotion.
Quand on se tord la cervelle c'est qu'il y a émotions. Quand on réfléchit simplement sans masturbation mentale c'est qu'il n'y a pas émotion.


"Assumer son ego, et assumer ses émotions n'est il me semble pas un écueil sur une voie de libération."

--------->Mais assumer n'est pas justifier.

            
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"Pour moi, le non-agir est d'agir en ayant intégré le but. Le but devient (est) nature, l'acte pour y parvenir l'est tout autant.
A partir de là, pas de réflexion et de "masturbation intelectuelle". Juste un acte, un geste, une parole juste et adéquat."

-------->Il n'y a pas d'action sans réflexion (à moins d'agir inconsciemment).
La différence est seulement entre réfléchir à un problème pour trouver la solution ou alors se poser pleins de problèmes inutiles dans le geure morale, coutumes, bien-mal, qu'en-dira-t-on, etc...
Pour réfléchir bien en allant droit au but il faut écarter les obstacles causés par les émotions.
 
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("Des idées, tout le monde en a. Souvent les mêmes. Ce qu’il faut, c’est savoir s’en servir. "

--------->Et qu'est-ce qui nous empèche de bien nous servir des idées ?
Les émotions.)

             
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"Entièrement d'accord avec ça.
C'est d'ailleurs pour cela on entend des histoires d'être qui se sont éveillés en recevant simplement une baffe..."

--------->Une bonne baffe .. et hop : on sort de l'émotion pour simplement voir ce qui est !
       
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"Car lorsque nous parlons d’émotions il faut aussi comprendre qu’il il y a non seulement des émotions négatives mais aussi des positives tel : Le regard de son enfant malade,"

-------->En quoi cela est-il positif ? a quoi ca sert ?

"un beau couché de soleil"

-------->En quoi cela est-il positif ? a quoi ca sert ?,


"etc. Vouloir se couper de toute forme d’émotion c'est se couper de l’essence même de la vie!"

-------->Je me demande si les microbes ont des émotions.
En tout cas ils vivent.
Qui peut affirmer ce qu'est l'essence de la vie ?
Qu'est-ce que c'est que l'essence de la vie pour un drogué ? C'est sa drogue.
Donc pour un drogué l'essence de la vie c'est la drogue.
Pour les émotions c'est la même chose.
On se brauqye sur un truc accessoire dont on pourrait trés bien se passer, et on croit que c'est l'essentiel.


"Il faut savoir faire le plein d’énergie des émotions positives afin de mieux contrôler les négatives. L’équilibre toujours! "

-------->S'il n'y a ni émotion négative ni émotion positive, il n'y a plus aucun déséquilibre.
Une balance est à l'équilibre dans deux cas :
Quand il y a des objets du même poids sur chque plateau ... soit quand les deux plateua sont vides.
Tao
   Posté le 27-09-2004 à 18:48:37   

Nous sommes des êtres humains. Comme toutes les créatures connues, nous avons nos modes de communication.
Les émotions en sont un. Les émotions telles que nous les ressentons, les vivons, font partie de nous intrinsèquement.
Néanmoins, je pense que le terme est galvaudé. Par exemple, il ne faut pas confondre sensiblerie et sensibilité. L'une est vraie et nécessaire, l'autre est exagérée et donc inadéquate dans sa dimension.
Je ne me pose pas la question de savoir à quoi servent les émotions. Elles sont. Et si elles sont, c'est parce qu'elles sont nécessaires. Nécessaires à quoi? Je n'en sais rien. Cependant, elles ne me paraissent pas plus ou moins importantes que notre existence même.

Enfin, quand je dis que l'absence d'émotion crée l'équilibre, je le déplore. Car l'équilibre, c'est l'absence de mouvement, et l'absence de mouvement est la non-existence.
Tao
   Posté le 28-09-2004 à 05:56:10   

Personne ne peut ne pas avoir d'émotions, s'il est "normal". Une personne travaillant donc à masquer ses émotions, à les faire taire, se tromperait grandement!
Vicky
   Posté le 28-09-2004 à 07:02:16   

les personnes qui cachent leur émotion doivent être trs malheureuses , avoir peur de montrer leur sourire afin de préserver leur masque glacial
Atil
   Posté le 30-09-2004 à 13:30:33   

"Nous sommes des êtres humains. Comme toutes les créatures connues, nous avons nos modes de communication.
Les émotions en sont un. Les émotions telles que nous les ressentons, les vivons, font partie de nous intrinsèquement. "

--------->Donc les émotions servent à quoi ?
A exprimer des émotions.
Donc on tourne en rond.
Les émotions ne servent pas à exprimer des choses : elle sont la chose qu'on exprime.


"Par exemple, il ne faut pas confondre sensiblerie et sensibilité."

-------->Exact !
Hors l'émotion c'est la sensiblerie et non pas la sensibilité.


"Je ne me pose pas la question de savoir à quoi servent les émotions."

--------->La peur sert à fuir le danger.
La colère sert à combattre ses ennemis.
La joie sert à rendre certaines situations attractives.
La tristesse c'est l'inverse.
C'est un système qui a eu son utilité. Mais depuis l'apparition de l'intelligence on a fait mieux et moins primitif.


"Enfin, quand je dis que l'absence d'émotion crée l'équilibre, je le déplore. Car l'équilibre, c'est l'absence de mouvement, et l'absence de mouvement est la non-existence."

-------->Un équilibriste qui ne fait pas de mouvements n'est pas en équilibre du tout ! Au contraire : l'équilibre est mouvement ... mais pas mouvements désordonnés.

 
------------------------------------------------------------------------

"
Je ne suis pas sûr que la première soit tellement à plaindre que cela, dûsse-t-elle souffrir parfois de ses émotions qu'on peut juger "inadéquates"..."

---------->C'est comme le chevalier en armure : l'aventage est qu'il est insensible aux coups. Le désaventage c'est qu'il est insensible aux caresses.


"Mais cela s'apparente à une vie de zombie pour moi..."

-------->C'est ce que disent ceux qui n'ont pas atteint cet états.
Parfois même ils recherchent la réalisation spirituelle ou la sagesse... sans se rendre compte que c'est en ca que ca consiste.
Les gens croient que perdre sa sensiblerie c'est perdre sa sensibilité.
Les gens croient que perdre la passion c'est perdre l'amour.
Les gens croient que perdre l'Ego c'est perdre le Soi.
                
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"Personne ne peut ne pas avoir d'émotions, s'il est "normal". Une personne travaillant donc à masquer ses émotions, à les faire taire, se tromperait grandement! "

-------->Tout le monde a des émotions. Mais rien ne nous oblige à en être les esclaves.
Je dirai même que l'homme adulte normal est celui qui n'est pas le jouet des émotions. Nous avons en effet la chance d'avoir des structures néocorticales permettant de résister aux passions; ne pas s'en servir c'est ne pas fonctionner comme un homme "normal". C'est comme un oiseau qui refuserait de voller.

 
Tao
   Posté le 30-09-2004 à 19:24:37   

Donc les émotions servent à quoi ?
A exprimer des émotions.
Donc on tourne en rond.
Les émotions ne servent pas à exprimer des choses : elle sont la chose qu'on exprime.


Elles expriment notre façon de ressentir, oui. Mais cela est nécessaire à notre équilibre, que tu le veuilles ou non.


Exact !
Hors l'émotion c'est la sensiblerie et non pas la sensibilité.


Se sentir ému lors du décès d'un proche, c'est de la sensibilité. Hurler de douleur en se roulant par terre à la mort d'un inconnu est de la sensiblerie.

La peur sert à fuir le danger.
La colère sert à combattre ses ennemis.
La joie sert à rendre certaines situations attractives.
La tristesse c'est l'inverse.
C'est un système qui a eu son utilité. Mais depuis l'apparition de l'intelligence on a fait mieux et moins primitif.


Donc, d'après toi, en quelques dizaines d'années, l'homme serait capable de se passer des émotions pour se préserver?

Quel ego mon bon Atil!!

Un équilibriste qui ne fait pas de mouvements n'est pas en équilibre du tout ! Au contraire : l'équilibre est mouvement ... mais pas mouvements désordonnés.

Un équilibriste fait les gestes adéquats. S'il bouge, ce n'est pas parce qu'il est en équilibre, mais au contraire qu'il veut s'y maintenir. L'équilibre est donc la conséquence du déséquilibre, et donc du mouvement.

C'est ce que disent ceux qui n'ont pas atteint cet états.
Parfois même ils recherchent la réalisation spirituelle ou la sagesse... sans se rendre compte que c'est en ca que ca consiste.
Les gens croient que perdre sa sensiblerie c'est perdre sa sensibilité.
Les gens croient que perdre la passion c'est perdre l'amour.
Les gens croient que perdre l'Ego c'est perdre le Soi.


Je pense que tu appelles tout ego. Non?
                
Tout le monde a des émotions. Mais rien ne nous oblige à en être les esclaves.
Je dirai même que l'homme adulte normal est celui qui n'est pas le jouet des émotions. Nous avons en effet la chance d'avoir des structures néocorticales permettant de résister aux passions; ne pas s'en servir c'est ne pas fonctionner comme un homme "normal". C'est comme un oiseau qui refuserait de voller.


Ne pas se laisser dominer par les émotions, d'accord. Mais ne pas les laisser s'exprimer, sans pour cela qu'elles nous guident, c'est plus qu'une erreur, c'est une faute!
Atil
   Posté le 04-10-2004 à 13:14:28   

"Elles expriment notre façon de ressentir, oui. "

--------->Elles SONT notre facon de ressentir.
Si on ne ressentais rien de passionnel, on n'aurait rien à exprimer.



"Mais cela est nécessaire à notre équilibre, que tu le veuilles ou non."

-------->Pour notre équilibre, il est nécessaire d'exprimer nos émotions quand elles nous envahissent; en effet.
Mais si on ne laissait pas les émotions nous envahir alors il n'y aurait rien à exprimer, et il n'y aurait aucun déséquilibre à rétablir.
Donc on perd son temps :
On laisse les émotions entrer, ce qui nous déséquilibre, pour les faire sortir ensuite. Pourquoi ne pas laisser la porte simplement fermée ?


"Se sentir ému lors du décès d'un proche, c'est de la sensibilité. Hurler de douleur en se roulant par terre à la mort d'un inconnu est de la sensiblerie. "

-------->"Hurler de douleur en se roulant par terre" c'est exactement la même chose qu'être ému. Il n'y a que l'intensité qui change.
A quoi ca sert d'être ému ? A souffrir émotivement.
A quoi ca sert de souffrirémotivement ? A rien.
je ne sais plus quel sage chinois avait refusé d'aller à l'enterrement de son ami : il a dit "Ce cadavre n'est pas mon ami".
Ce sage savait ne pas être ému pour rien.

PS :

"....en se roulant par terre à la mort d'un inconnu"

------->Le fait d'ajouter "d'un inconnu" montre bien que l'émotion ne fait qu'introduire de l'égoïsme en nous, puisqu'on trouve alors plus normal d'être ému par ses proches que par des inconnus.



"Donc, d'après toi, en quelques dizaines d'années, l'homme serait capable de se passer des émotions pour se préserver?"

--------->Il a fallu des millions d'années pour que l'homme développe les capacuités cérébrales permettant de se servir de la sagesse plutôt que des réactions émotives.
Et maintennat qu'il possède cette capacité, il ne l'utilise pas (du moins pas dans notre civilisation).
Pourtant il suffirait d'une vingtaine d'années d'apprentissage pour maitriser cette fonction : normalement un homme adulte bien éduqué devrait avoir acquis la maitrise de cela. mais on nous apprend plutôt l'inverse dans notre jeunesse.

Comme quoi la culture peut s'popposer à une capacité parfaitement naturelle.


"Quel ego mon bon Atil!! "

------->Ego = émotion.
Pas d'Ego = pas d'émotions.


"Un équilibriste fait les gestes adéquats. S'il bouge, ce n'est pas parce qu'il est en équilibre, mais au contraire qu'il veut s'y maintenir. L'équilibre est donc la conséquence du déséquilibre, et donc du mouvement."

-------->Un yin, un yang, c'est le Tao.

Mais je vois mal un équilibriste garder son équilibre alors qu'il s'agite, en proie à une crise de panique ou de fureur !


"Je pense que tu appelles tout ego. Non? "

--------->Ego = émotions.

Émotions = sensibleries, passions, amour romantique, orgueil, peur, colère, tristesse, joie, etc...

 
"Ne pas se laisser dominer par les émotions, d'accord. Mais ne pas les laisser s'exprimer, sans pour cela qu'elles nous guident, c'est plus qu'une erreur, c'est une faute! "

-------->Les laisser s'exprimer consiste à les laisser sortir de soi.
Si on ne les avait pas laissé entrer, il n'y aurait pas eu besoin de les faire sortir.
Les empécher de sortir est dangereux : ca fait du dégat !
Ne pas les laisser entrer n'a aucune conséquence.

 
Tao
   Posté le 04-10-2004 à 13:35:31   

Les émotions font partie de nous, au même titre qu'un bras, une jambe, notre sexe ou notre cerveau. (ce qui parfois est la même chose).
Lorsque nous sommes contents (bon repas, bonne nouvelle, etc... émotions) nous sourions. C'est notre façon d'extérioriser notre ressenti.
Nous n'avons pas le choix de le laisser entrer ou pas, il est nous.
Si nous n'avions plus d'émotions, nous ne serions que des robots. Mais là n'est pas ton propos.
En fait, nous sommes relativement d'accord, les émotions oui, les laisser nous diriger, non.

je ne sais plus quel sage chinois avait refusé d'aller à l'enterrement de son ami : il a dit "Ce cadavre n'est pas mon ami".
Ce sage savait ne pas être ému pour rien.

(D'après les légendes)Tchouang Tseu n'alla pas à l'enterrement de Hui Tseu. Il fut malgré tout profondément et durablement affecté de la disparition de son disciple préféré.
De plus, il estimait que la plus belle des sépultures était d'être laissé allongé sur le sol, "avec la terre et le ciel comme linceul".

Tu abordes un autre point intéressant:

Pourtant il suffirait d'une vingtaine d'années d'apprentissage pour maitriser cette fonction : normalement un homme adulte bien éduqué devrait avoir acquis la maitrise de cela. mais on nous apprend plutôt l'inverse dans notre jeunesse.

Exact. Plutôt que de nous connaitre bien, et donc d'apprendre à gérer nos émotions non en fonction de la bienséance ou des circonstances, mais bien en fonction de l'environnement, nous éduquons la jeunesse dans un esprit de compétition et d'appartenance collective.
Ains, les émotions sont effectivement dévoyées, et n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles sont à l'origine: un sens comme la vue ou l'ouie.
Vicky
   Posté le 04-10-2004 à 16:48:57   

Souvent les parents éduquent leurs enfants encore plus pour etre meilleur que les autres juste pour etre capable dire moi mon enfant sait compter ++ sait écrire déjà (DU PÉTAGE QUOI LOLLL) laissons les enfants apprendre à leur rythme ....souvent les enfants sont mis ds des équipes de hockey baseball football soccer et les parents les obligent a jouer juste pour pouvoir se vanter aux autres que moi mon enfant joue ds tel tel équipe et certains loisirs sont de pur violence ah ces poves petits et à qui la faute ? ben les parents encore
Tao
   Posté le 04-10-2004 à 19:56:00   

Nous ne sommes pas loin du bon JJ Rousseau!
Scorpion
   Posté le 05-10-2004 à 03:55:44   

Comme quoi le juste milieu n'est pas une chose simple.
Tao
   Posté le 05-10-2004 à 06:28:41   

Vrai qu'il faut penser à aussi féliciter les enfants! Les adultes aussi d'ailleurs.
Notre société est beaucoup trop basée sur la culture de la réussite forcenée, sans se rendre compte qu'en mettant les pokémons (voir ce sujet) dans de bonnes disposition, on allait peut-être moins vite, mais qu'on allait plus loin.
Atil
   Posté le 09-10-2004 à 22:36:51   

"Les émotions font partie de nous, au même titre qu'un bras, une jambe, notre sexe ou notre cerveau. (ce qui parfois est la même chose). "

--------->Je ne suis pas mes bras puisque je continuerai d'exister sans mes bras; Idem avec mes jambes. idem avec mes émotions.
je ne suis pas mon corps.
je ne suis pas mes émotions.
je ne suis pas ma mémoire.
je ne suis pas mes pensées.




"Lorsque nous sommes contents (bon repas, bonne nouvelle, etc... émotions) nous sourions. C'est notre façon d'extérioriser notre ressenti.
Nous n'avons pas le choix de le laisser entrer ou pas, il est nous. "

--------->Si nous étions nos émotions, elles ne passeraient pas leurs temps à apparaitre et à disparaitre.
Je suis ce qui est permanent et non ce qui est instable et ne fait que passer.
Ce qui ne fait que me traverser ne peut pas être moi.





"Si nous n'avions plus d'émotions, nous ne serions que des robots. Mais là n'est pas ton propos. "

---------->Sans émotions nons cesserions ne nous conduire en insensés : Plus da bagarres, plus de ressentiments, plus de névroses, plus de vantardises, etc...




"Ains, les émotions sont effectivement dévoyées, et n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles sont à l'origine: un sens comme la vue ou l'ouie. "

---------->Je ne pense pas que les émotions soient un sens. Elles ne nous renseignent pas sur le monde extérieur mais le déforment plutôt en fonction de l'état intérieur. Selon l'humeur, notre vision de monde extérieur est colorée de facon optimiste ou pessimiste.
Ca empèche plutôt les sens de nous apporter des renseignements objectifs.

 
Tao
   Posté le 10-10-2004 à 07:51:39   

Tu es d'un entêtement rare! Nous ne sommes pas nos émotions, mais nos émotions font partie de nous, au même titre que notre bras, nos jambes, notre cerveau.
Si tu étais né sans bras, tu ne serais pas le même Atil. Voyons...
Scorpion
   Posté le 10-10-2004 à 18:50:12   

Il n’est pas d’un entêtement rare mais simplement, qu’il est comme la très grande majorité des intervenants des forums! Simplement pour décrire sa vision des choses sans pour autant tenir compte des objections des autres.
Des discussions qui ne progressent pas mais tournent en rond puisque personne n’accepte les arguments des autres. Voilà une des raisons pour laquelle il y a de moins en moins d’intervenants dans les différents sites de discussion (forum) du net..
Tao
   Posté le 10-10-2004 à 19:50:44   

Complètement vrai Scorpion. Heureux que tu l'ai remarqué. Je dois aussi être ainsi, bien que j'essaie de faire preuve d'empathie.
Atil
   Posté le 11-10-2004 à 14:10:53   

"Tu es d'un entêtement rare! Nous ne sommes pas nos émotions, mais nos émotions font partie de nous, au même titre que notre bras, nos jambes, notre cerveau.
Si tu étais né sans bras, tu ne serais pas le même Atil. Voyons... "

--------->je possède des vêtements mais je ne suis pas mes vêtements. et je ne peux pas vraiment dire que mes vêtements soient une partie de moi puisque je peux les mettre et les enlever. Ce ne sont que des accessoires dont je pourrai me passer.
Idem pour les émotions : elles viennent et s'en vont, donc elles ne sont pas une partie de moi mais un simple accessoire externe.

Si j'étais né sans bras je serai effectivement un Atil diminué.
Et si j'avais une tumeur alors je me la ferais enlever car ce serait une chose en trop.
Donc enlever une chose peut parfois être un mal et quelque fois un bien.

Et si j'étais né sans émotions, alors je serai sans haine, sans tristesse, sans orgueil, etc.. Je n'en serai donc pas diminué, au contraire.

On dit souvent que sans émotions on ne serait que des robots.
Qu'est-ce qu'un robot ? Une machine qui fonctionne de manière simpliste : on appuie sur un boutons et elle se met en marche. Un cellule photo-électrique capte un monvement et alors une porte s'ouvre automatiquement.
Hors les instincts et les émotions nous font agir de manière aussi simpliste et robotisée : J'entends une insulte : hop, je m'énerve. J'entends un compliment : hop, je me réjouis. Je vois une jolie femme : hop, je tombe amoureux.
Qui parlait de robot ?

          
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"Il n’est pas d’un entêtement rare mais simplement, qu’il est comme la très grande majorité des intervenants des forums! Simplement pour décrire sa vision des choses sans pour autant tenir compte des objections des autres. "

-------->Quand je répète ce que je pense, alors je suis un entêté.
Quand les autres me répètent ce qu'ils pensent, alors ils ne sont pas des entêtés.
Pourquoi deux poids et deux mesures ?
Pourquoi appelle-t-on "entêtement" ce qu'on appellerait "constance" ou "persévérance" chez soi-même ?
              
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"Complètement vrai Scorpion. Heureux que tu l'ai remarqué. Je dois aussi être ainsi, bien que j'essaie de faire preuve d'empathie. "

-------->Si un homme te disais "vive le nazisme", ne lui dirais-tu pas que tu n'es pas d'accord avec lui ?
Si aprés avoir essayé de te convaincre, tu persistais à ne pas être d'accord avec lui, cela voudrait-il dire que tu n'a pas écouté ses arguments ? Que tu es un entêté ? Que tu manques d'empathie ?
Non, ca voudrait seulement dire que tu as le droit d'être anti-nazi et de rester sur cette position. Et même que tu as parfaitement raison.
Pourquoi donc serais-tu obligé de changer d'avis pour faire croire que tu es cool et ouvert d'esprit ?


 
Tao
   Posté le 11-10-2004 à 17:41:47   

Les vêtements ne sont pas toi. Ils sont un ajout, une décoration, un masque. Les bras sont à toi, comme tes cheveux, ou même les poils qui ornent tes parties les plus intimes.
Un sage chinois refusait de se laisser couper un poil de ses bras, le sort de la terre en dépendrait-il.

Si tu étais né sans bras, mais qu'aucun homme sur terre n'avait de bras, tu ne serais pas un Atil diminué, tu serais un Atil normal.
Si tu étais né sans bras, sur notre terre, dans notre réalité, alors le choix d'être un Atil diminué ou un autre Atil t'appartient.

Tu es né avec des émotions car tu es né sur terre, dans notre réalité. La normalité est d'avoir des émotions, des bras, des jambes.
Il existe des gens sans émotions. Ce sont des psychopathes.

Lorsque je répète ce que je pense avec les mêmes mots, alors je sais que je n'ai aucune chance d'être compris davantage.
Lorsque je répète ce que je pense à quelqu'un qui ne peut pas comprendre, alors perds mon temps.
Lorsque je répète ce que je pense à qui ne veut comprendre, alors je tire sur l'herbe pour la faire pousser.

-----------------------------

Atil manifeste sa perte de sérénité d'une autre façon. Moins visible, plus subtile diront les uns, plus hypocrite diront les autres.
Mais Atil possède de violentes émotions, et une grosse difficulté à les extérioriser. C'est sans doute pour cela qu'il s'auto-régule en inversant les polarités.
Scorpion
   Posté le 12-10-2004 à 04:45:44   

« Dire de moi que je suis un philosophe est un non-sens. Le philosophe fait appel à la raison, il fait usage de la «raisonnabilité». Or, parce qu'elles touchent à l'irrationnel, il est impossible à la raison de donner des réponses tangibles aux questions que je me pose.

L'expression philosophique ne concerne que le mental ; elle n'intervient en rien au niveau de l'émotionnel. Selon moi, la philosophie, c'est un hôpital pour poète malade. "Georges Haldas, poète"


Atil
   Posté le 14-10-2004 à 22:41:17   

"pour ne pas reconnaître qui nous sommes"

-------->Mais qui sommes-nous vraiment ?
Nous ne le savons pas puique nous passons notre temps à nous identifier à ce qui n'est pas nous.


"Atil ne serait pas vraiment Atil sans son humour, sans ses bandes dessinées, sans la sérénité à toute épreuve qu'il tient à cultiver (n'est-ce pas parfois un masque ?"

-------->Bien sûr que c'est un masque !
Tout ce que nous prétendons être est un masque : Érudit, idiot, méchant, gentil, chomeur, ouvrier, paresseux, gourmand, homme, femme, homosexuel, etc... Tout n'est que masque.
Nous jouons notre role comme des acteurs.
Nous connaissons bien notre rôle... mais nous nous identifions trop à lui : Nous oublions que nous sommes l'acteur et non pas le personnage qu'il joue.

Donc je ne suis pas Atil.


"Toi seul peux le savoir, mais une sérénité permanente, j'ai beaucoup de mal à imaginer)..."

-------->Je ne suis pas serain : je suis trés nerveux ... mais je me soigne


"Exit des virtuoses du violon, exit des grands peintres, exit des grands humoristes, des grands dramaturges, des poètes torturés ? D'ailleurs, pour pouvoir faire de l'humour, il faut bien être capable d'émotions que je sache..."

------->L'art, l'humour, etc... Ce ne sont que poursuite du vent. Comme tout le reste.
Ca sert à quoi par rapport à l'immensité de l'univers ?
Au fond, rien ne sert à rien.
J'existe et je n'ai besoin de rien pour exister.
Pour vivre oui, mais pas pour exister.

...mais tout ca c'est de la théorie : c'est difficile d'arriver à le vivre !


"Si tu étais né sans haine, sans tristesse, sans orgueil, tu ne pourrais même pas en parler Atil, puisque tu ne saurais pas ce que c'est, et tu ne pourrais pas, en conséquence, avoir de la tolérance pour les gens qui éprouvent ces émotions et de l'humilité lorsque tu en ressens encore. Autrement dit, tu serais justement un robot..."

--------->L'homme qui apprend à se détacher de ses émotions est forcément un homme qui en a ou qui en avait. C'est évident.


"Puisqu'un robot ne "sait" pas (jusqu'ici du moins) ce à quoi il a à faire, il ne peut "vivre" les émotions des autres ; tout au plus pourrait-on imaginer le faire réagir artificiellement à celles-ci... Genre"

-------->Je n'ai pas besoin de vivre le fait d'être poignardé pour savoir que je n'ai pas envie d'être poignardé.
Il y a plein de choses que nous ne pouvons pas expérimenter (avoir le flair d'un chien, voir les ultraviolets comme une abeille, etc...) et ca ne fait pas de nous des robots pour autant.
Ce qui nous différencie des robots c'est que nous avons une conscience. Mais même vidée de ses connaissances, une conscience reste une conscience.


"Je suis désolé que vous ayez de la peine, d'après les informations dont je dispose, votre ami a été désactivé et la science ne permet pas actuellement de le réactiver comme un ordinateur, mais si vous voulez je peux vous changer les idées. Voulez-vous jouer aux échecs avec moi ?"
Ca fait froid dans le dos, non ?!? "

--------->Non, pas du tout.
Si tout le monde était ainsi, il n'y aurait plus de souffrances.
Si les hommes prenaient conscience de ce qu'est vraiment la spiritualité, ce qu'elle implique réellement, ils auraient encore plus froid dans le dos que ca ... parceque l'Ego ne peut pas comprendre l'état sans Ego ... et il le redoute.


           
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"Les vêtements ne sont pas toi. Ils sont un ajout, une décoration, un masque. Les bras sont à toi, comme tes cheveux, ou même les poils qui ornent tes parties les plus intimes."

--------->Les vêtements changent avec la mode et les poils aussi : maintenant c'est la mode d'avoir le moins de poils possible.
Je peux avoir ou pas des vêtements.
je peux ou pas avoir des poils.
Je peux avaoir ou pas des bras.
Ca ne m'empèche pas d'exister.
On peut m'enlever toutes les cellules de mon cerveau qu'on voudra pour que je cesse d'être Atil... mais ca ne m'empèchera pas d'être (d'exister).
De toute facon je ne suis pas Atil donc ca n'a aucune importance : un acteur qui perd son role continue d'exister.



"Un sage chinois refusait de se laisser couper un poil de ses bras, le sort de la terre en dépendrait-il."

-------->Il ne refuasait pas : il ne répondait pas à la question



"Si tu étais né sans bras, mais qu'aucun homme sur terre n'avait de bras, tu ne serais pas un Atil diminué, tu serais un Atil normal.
Si tu étais né sans bras, sur notre terre, dans notre réalité, alors le choix d'être un Atil diminué ou un autre Atil t'appartient."

-------->Si je peux choisir ce que je peux être alors c'est que ce que je suis n'est qu'un masque parmi d'autres que je choisis.
On peut choisir ce qu'on joue, mais on ne peut pas choisir ce qu'on est.
Si on peut choisir alors c'est qu'on est déja.



"Tu es né avec des émotions car tu es né sur terre, dans notre réalité. La normalité est d'avoir des émotions, des bras, des jambes.
Il existe des gens sans émotions. Ce sont des psychopathes."

-------->il existe un être né avec un lobe frontal surdéveloppé lui permettant de controler ses émotions : cet être c'est l'homme.



"Lorsque je répète ce que je pense avec les mêmes mots, alors je sais que je n'ai aucune chance d'être compris davantage.
Lorsque je répète ce que je pense à quelqu'un qui ne peut pas comprendre, alors perds mon temps.
Lorsque je répète ce que je pense à qui ne veut comprendre, alors je tire sur l'herbe pour la faire pousser."

--------->Quand je m'acharne à pousser une porte et qu'elle ne s'ouvre pas, alors c'est que c'est une stupide porte qui s'obstine à refuser de s'ouvrir ...
... ou alors c'est moi qui m'obstine bêtement à pousser une porte qui ne s'ouvre qu'en tirant.


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"Atil manifeste sa perte de sérénité d'une autre façon. Moins visible, plus subtile diront les uns, plus hypocrite diront les autres.
Mais Atil possède de violentes émotions, et une grosse difficulté à les extérioriser. C'est sans doute pour cela qu'il s'auto-régule en inversant les polarités."

-------->Je n'ai que peu d'émotions dans les forum. Ceux-ci sont sans danger.
C'est plus difficile dans le monde réel.

Je manifeste mon manque de sérénité en parlant dans les forums au lieu de vivre la vraie vie.
            
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"L'expression philosophique ne concerne que le mental ; elle n'intervient en rien au niveau de l'émotionnel. Selon moi, la philosophie, c'est un hôpital pour poète malade. "

--------->Si on prend le mot "mental" dans son sens bouddhiste, alors c'est l'inverse : ce sont les émotions qui concernent le mental.
Mais c'est vrai que la philo n'intervient en rien au niveau de l'émotionnel : son role est jiustement de se nettoyer des émotions qui nous empèchent de voir clair.
Scorpion
   Posté le 15-10-2004 à 17:08:26   

C'est un sujet libre?????
Papy39
   Posté le 16-10-2004 à 18:52:57   


-----------Atil tu dis : L'homme qui apprend à se détacher de ses émotions est forcément un homme qui en a ou qui en avait. C'est évident------------

Pour moi depuis que j'ai appris a fair le lacher prise, (( c'est assez nouveau pour moi )).............je me sens beaucoup plus libre.

-----n'empêche que les émotions, les colères, les joies ,il me semble que je les maîtrises beaucoup mieux

Message édité le 16-10-2004 à 18:54:40 par Papy39
Scorpion
   Posté le 17-10-2004 à 15:58:59   

Papy39 a écrit :


-----------Atil tu dis : L'homme qui apprend à se détacher de ses émotions est forcément un homme qui en a ou qui en avait. C'est évident------------

Pour moi depuis que j'ai appris a fair le lacher prise, (( c'est assez nouveau pour moi )).............je me sens beaucoup plus libre.

-----n'empêche que les émotions, les colères, les joies ,il me semble que je les maîtrises beaucoup mieux


Bonne suggestion Papy. C'est à méditer.
Tao
   Posté le 17-10-2004 à 16:48:12   

Je ne pense pas qu'il faille se détacher de nos émotions. Je pense qu'il faut juste les laisser occuper l'espace qui leur est dévolu, sans plus.
Nous laissons bien souvent notre colère ou notre amour, l'emporter sur la raison, et ce n'est pas une bonne chose. Nous provoquons un trop grand déséquilibre, et l'amplitude du mouvement pour rattrapper la justesse est éreintante.
Fatigués, nous cédons alors encore plus aux émotions.
Scorpion
   Posté le 18-10-2004 à 15:26:33   

Tao a écrit :

Je ne pense pas qu'il faille se détacher de nos émotions. Je pense qu'il faut juste les laisser occuper l'espace qui leur est dévolu, sans plus.
Nous laissons bien souvent notre colère ou notre amour, l'emporter sur la raison, et ce n'est pas une bonne chose. Nous provoquons un trop grand déséquilibre, et l'amplitude du mouvement pour rattrapper la justesse est éreintante.
Fatigués, nous cédons alors encore plus aux émotions.


C’est effectivement le cercle vicieux des émotions!
Pour moi lâcher prise c’est tout simplement arrêter de se battre contre des moulins à vent.
Atil
   Posté le 19-10-2004 à 15:20:35   

Je n'ai jamais dit le contraire.
Il ne faut pas lutter contre les émotions car ca les renforce.
Il faut simplement ne pas en tenir compte.
Ainsi on ne les recharge pas en énergie et elles s'éteignent toute seule.
Tao
   Posté le 19-10-2004 à 20:59:26   

Ne pas tenir compte de ses émotions? Voilà qui est déroutant...
Ne pas tenir compte de sa colère, soit. Mais de sa peur?

Penses-tu que la peur soit une émotion?
Vicky
   Posté le 20-10-2004 à 05:53:07   

Pour moi la peur fait parti des émotions car tu la ressens , la vis , c'est pas facile vivre avec une peur en soi j'en sais quelque chose mais on apprends à vivre avec on peut la controler
Atil
   Posté le 21-10-2004 à 11:30:11   

Personellement j'arrive à ignorer ou à sortir plus facilement de la colère que de la peur.
Tao
   Posté le 21-10-2004 à 12:37:45   

Mais qu'en penses-tu? La peur est-elle une émotion?
Papy39
   Posté le 21-10-2004 à 16:13:43   

Comme dit VICKY , la peur fait parti des émotions !

voila pourquoi il faut faire le lâcher prise , mais pas toujours facile , nous sommes des humains, dur... dur....
Atil
   Posté le 21-10-2004 à 18:28:39   

Évidemment que la peur est une émotion.
Que pourrait-elle être d'autre ?

Message édité le 21-10-2004 à 18:41:13 par Atil
Tao
   Posté le 21-10-2004 à 19:25:11   

La peur pourrait être un instinct, comme de vouloir se protéger, ou un reflexe non-conditionné, comme fermer les yeux en cas d'éblouissement violent?
Dans ce cas, nous ne pourrions pas nous empêcher d'avoir peur totalement, contrairement à la colère, par exemple...
Atil
   Posté le 27-10-2004 à 09:41:08   

Je ne pense pas qu'il y ait une énorme diférence entre les émotions et les instincts.

C'est la même chose sous deux versions différentes.

Exemple :

L'amour est la contrepartie émotive du désir sexuel instinctif.

La joie morale est la contrepartie émotive du plaisir sensuel.

La tristesse (douleur morale) est la contrepartie émotive de la douleur physique.

La peur est la contrepartie émotive de l'instinct d'évitement.

Etc...
Tao
   Posté le 27-10-2004 à 12:34:12   

Donc, nous pouvons raisonnablement dire que l'émotion est la conséquence naturelle d'un impératif naturel physique.

Donc, l'émotion est naturelle.
Atil
   Posté le 31-10-2004 à 19:07:02   

Bien entendu : tout est naturel.

Quand un homme a envie de massacrer son rival en amour, c'est naturel.
Quand un homme a envie de violer une jolie femme c'est naturel.
Quand un homme a envie de voler ce qui lui fait envie c'est naturel.

Il n'y a rien de mal, il n'y a que des instincts ou des émotions qui sont dépassés car remplacés maintenant par une nouvelle capacité mentale : l'intelligence.

Avoir des instincts est naturel.
Avoir des émotions est naturel.
Avoir un néocortex permettant d'inhiber les instincts et émotions est également naturel.
Tao
   Posté le 31-10-2004 à 19:44:07   

Mais qui décide que le néocortex est l'intelligence?
Nous ne nous sortons pas du conflit existant. L'émotion est présentée comme soit une chose merveilleuse (amour, amitié, compassion), soit comme une pure horreur (haine, jalousie, envie de meurtre).
Or, la caricature ne doit pas servir de référence. Elle est un chemin, elle n'est pas le chemin.
Atil
   Posté le 31-10-2004 à 20:28:59   

"Mais qui décide que le néocortex est l'intelligence? "

--------->Ca ne se décide pas : ca se mesure, ca se constate.


"Nous ne nous sortons pas du conflit existant. L'émotion est présentée comme soit une chose merveilleuse (amour, amitié, compassion), soit comme une pure horreur (haine, jalousie, envie de meurtre). "

---------->Rien n'est horrible rien n'est merveilleux.
L'émotion c'est simplement un vieux truc qui a eu son utilité il y a des millions d'années mais qui, maintenant, devient un poids encombrant.
La non-déconnection de ce vieux "programme" empèche de se servir du nouveau programme (l'intelligence -sagesse) sans provoquer de bugs.


"Or, la caricature ne doit pas servir de référence. Elle est un chemin, elle n'est pas le chemin. "

----------->Mais quel est le chemin ? Celui que nous a assigné la nature ?
Et bien la nature a décidé que notre néocortex devait augmenter de volume afin de nous rendre capables de maitriser nos émotions.
Voila le" tao" de l'homme actuel, voila son "dharma".

Message édité le 31-10-2004 à 20:30:21 par Atil
Tao
   Posté le 01-11-2004 à 07:45:03   

Je comprends que l'Homme, après avoir exploré le domaine des émotion, découvert celui de l'intelligence, se dise: Voilà! Là est la voie! L'intelligence qui maîtrise toutes les émotions afin de nous rendre lisses".
Mais ce n'est qu'une étape, et qui crois-moi est très difficile à traverser, car il s'agit d'un conflit interne permanent.
Puis l'homme franchit cette étape, et accepte (enfin) qu'il est un être fragile et somme toute assez comparable a l'animal moyen, d'autres êtres vivant3- ce type est intelligent, il apprend tout très rapidement.s lui étant en ce domaine bien supérieurs.

J'ai déjà remarqué que le mot intelligence provoquait des confusions importantes.
1- ce type est intelligent, il sait plein de choses
2- ce type est intelligent, il obtient ce qu'il veut des autres.
3- ce type est intelligent, il apprend tout très rapidement.
4- ce type est intelligent, réussit tout ce qu'il tente.
5- ce type est intelligent, il maîtrise ses émotions.
6- ce type est intelligent, il donne toujours de bons conseils.

Le néocortex est l'intelligence? Pour toi. Et pour quelques autres sans doute.
Mais pas pour tout le monde...
Tao
   Posté le 04-11-2004 à 17:46:12   

L'émotion maîtrisée est une bonne chose. Mais peut-on maîtriser un cyclone? Nous ne le pouvons pas.
Pouvons-nous maîtriser l'amour, ou la peine, quand il nous envahi? Je ne crois pas.
Nous pouvons différer. Maîtriser totalement, en rationnalisant tout?
Ce n'est pas humain. Ce n'est pas possible.
Il est des mets que nous nous plaisons à déguster, et d'autres que nous détestons.
Nous avons du goût.
Le chien rogne la ficelle, mais mange le poulet. Il ne s'agit pas de la même chose.
Atil
   Posté le 09-11-2004 à 22:13:33   

"Puis l'homme franchit cette étape, et accepte (enfin) qu'il est un être fragile et somme toute assez comparable a l'animal moyen,"

--------->Lorsqu'on accepte, alors c'est qu'on a dépassé les émotions.
Ce sont les émotions qui nous empèchent d'accepter ce qui est.


"Le néocortex est l'intelligence? Pour toi. Et pour quelques autres sans doute.
Mais pas pour tout le monde... "

-------->Le néocortex va plus loin que la simple intelligence : il permet la sagesse, la compassion, l'empathie, le fait de se mettre à la place des autres.

 

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"La frontière était nue, heu, est ténue entre la bêtise et l'intelligence... On ne peut tout au plus que parler de "degrés" d'intelligence, puisque chaque être vivant a plus ou moins de "souplesse" dans sa capacité d'adaptation. "

--------->Et il y a aussi plusieurs formes d'intelligences.



"Et lorsque je parle d'intelligence ici, c'est AU SENS LARGE, incluant L'INTELLIGENCE DU COEUR, évidemment. "

---------->C'est quoi l'intelligence du coeur ?



"Etre capable de ressentir, comprendre et partager les émotions des autres n'est PAS UNE TARE,"

---------->On peut trés bien comprendre sans avoir besoin de ressentir.
Si je vois un homme blessé, je n'ai pas besoin de ressentir sa douleur pour comprendre qu'il a mal.



"Une personne dépourvue d'émotions peut facilement basculer dans le monde qu'elle s'est construit, encore beaucoup plus facilement qu'une autre... "

--------->Non... car seule l'émotion construit des mondes imaginaires.
L'intelligence ne fait que constater ce qu'il y a dans notre monde (encore qu'elle puisse parfois se tromper dans son analyse).


"mais elle a par ces mêmes émotions, retournées contre elle cette fois, des moyens pour "retrouver ses esprits"..."

---------->Pour retrouver ses esprits il n'y a pas d'autres solutions que de sortir de ses émotions excessives.


"Maintenant, chacun fait avec son ressenti n'est-ce pas... "

----------->C'est pour ca que les gens s'opposent.

            
------------------------------------------------------------------------

"Mais peut-on maîtriser un cyclone? Nous ne le pouvons pas. "

--------->Comment meurt un cyclone ?
Quand il quitte la mer et s'aventure au dessus d'un continent. Il perd alors peu à peu de son énergie et disparait.
C'est la même chose pour une émotion : En ne lui accordant pas son attention, on cesse de l'alimenter en énergie, et elle meurt.


"Pouvons-nous maîtriser l'amour, ou la peine, quand il nous envahi? Je ne crois pas."

---------->Celui qui n'essaie pas ne le peut pas.
Celui qui est contre le fait même d'essayer le peut encore moins.

Les fakirs maitrisent leurs douleurs, leurs battements de coeur, leurs respiration, etc ... alors pourquoi pas les émotions ? C'est ridiculement plus facile.



"Maîtriser totalement, en rationnalisant tout? "

---------->Mais ... tout est rationnel.
Sauf peut-être dans notre tête.



"Ce n'est pas humain. Ce n'est pas possible.
Il est des mets que nous nous plaisons à déguster, et d'autres que nous détestons.
Nous avons du goût.
Le chien rogne la ficelle, mais mange le poulet. Il ne s'agit pas de la même chose."

---------->L'homme émotif aime son voisin et déteste son autre voisin car ce n'est pas la même chose ... et pourtant il parrait que nous sommes tous frêres.

Le gout permet d'apprécier ce qui est.
L'émotion permet d'inventer des différences la ou ils n'y en a pas.

 
Tao
   Posté le 10-11-2004 à 19:53:30   

Lorsqu'on accepte, alors c'est qu'on a dépassé les émotions.
Ce sont les émotions qui nous empèchent d'accepter ce qui est.

--- ou que l'on sait maîtriser notre corps dans sa globalité.

C'est quoi l'intelligence du coeur ?

--- C'est de savoir donner parce que cela est nécessaire, non pas pour gagner un quelconque paradis, mais parce que la personne en a besoin.
Tchouang Tseu croisa un jour un poisson qui lui demanda de l'eau.
Il lui répondit: je vais t'en chercher, tu en auras demain.
Le poisson répondit: Mais je serais mort demain.
Voilà ce que n'est pas l'intelligence du coeur.


On peut trés bien comprendre sans avoir besoin de ressentir.
Si je vois un homme blessé, je n'ai pas besoin de ressentir sa douleur pour comprendre qu'il a mal.

--- Tu ne comprends pas qu'il a mal. Tu penses qu'il a mal. Et il a mal car il pense lui-même avoir mal. C'est bien toi qui parle des fakir?

Comment meurt un cyclone ?
Quand il quitte la mer et s'aventure au dessus d'un continent. Il perd alors peu à peu de son énergie et disparait.
C'est la même chose pour une émotion : En ne lui accordant pas son attention, on cesse de l'alimenter en énergie, et elle meurt.

--- Ce n'est pas faux. Il en est de même pour la douleur, alors?

Mais ... tout est rationnel.
Sauf peut-être dans notre tête.

--- C'est quoi, être rationnel? Ce qui est rationnel pour moi le sera t'il pour toi ou pour Quark? Si non, alors ce qui est rationnel n'est pas absolu, et ce n'est donc pas une référence valable.

L'homme émotif aime son voisin et déteste son autre voisin car ce n'est pas la même chose ... et pourtant il parrait que nous sommes tous frêres.
Le gout permet d'apprécier ce qui est.
L'émotion permet d'inventer des différences la ou ils n'y en a pas.

--- Peut-être sommes nous les frères des moustiques? Pourtant, je n'ai aucun remord en les écrasant.
Wawa
   Posté le 10-11-2004 à 21:28:28   

Quarkenciel, mes compliments !
Soeur Emanuelle c'est vraiment du haut de gamme.
Puissions-nous un jour lui arriver à la cheville...
Atil
   Posté le 14-11-2004 à 22:30:04   

"C'est de savoir donner parce que cela est nécessaire, non pas pour gagner un quelconque paradis, mais parce que la personne en a besoin.
Tchouang Tseu croisa un jour un poisson qui lui demanda de l'eau.
Il lui répondit: je vais t'en chercher, tu en auras demain.
Le poisson répondit: Mais je serais mort demain.
Voilà ce que n'est pas l'intelligence du coeur. "

>>>>>>>Je ne vois pas quelle diférence il y a entre l'intelligence du coeur et l'intelligence tout court.
A moin peut-être de dire que l'intelligence du coeur nous disen quels buts sont dignes d'être poursuivi alors que l'intelligence cout court nous indique comment atteidre ces buts.



"Tu ne comprends pas qu'il a mal. Tu penses qu'il a mal. Et il a mal car il pense lui-même avoir mal. C'est bien toi qui parle des fakir? "

>>>>>>Quand je vois une personne triste, à quoi ca me sert de m'atrister ?
Je sais ce que c'est que la tristesse parceque je l'ai resentie dans le passé, mais je n'ai plus besoin de réactiver cette sensation pour comprendre maintenant : une fois a suffi. Et si je vois une personne trixte, je n'ai pas besoin d'être triste pour la consoler... au contraire.


"Ce n'est pas faux. Il en est de même pour la douleur, alors? "

>>>>>Oui. une partie de la douleur est émotive : si on pense sans cesse à sa douleur alors on l'avive. Si on pense à autre chose alors on la diminue.
Certains soldats ont été blessés sur le champs de bataille et ne s'en sont même pas rendu compte sur le coup telement ils étaient concentrés sur le combat.



"C'est quoi, être rationnel? Ce qui est rationnel pour moi le sera t'il pour toi ou pour Quark? Si non, alors ce qui est rationnel n'est pas absolu, et ce n'est donc pas une référence valable."

>>>>>>Justement : Ce qui est rationnel c'est ce qui est absolu et non pas ce qui est pour untel ou qui est pour tel autre.
Par exemple, dans notre univers, 1+1=2 est valable pour tout le monde. Ce n'est pas une affaire de goût mais de connaissance.



"Peut-être sommes nous les frères des moustiques? Pourtant, je n'ai aucun remord en les écrasant. "

>>>>>>Avoir des remords ne sert à rien : il est trop tard.
Moi, quand j'écrase un moustique, je fais bien attention de le tuer rapidement sans le faire souffrir.. car les moustiques sont aussi mes frêres ... même s'ils peuvent transmettre des maladies. Tout être mérite le respect.

          
Wawa
   Posté le 15-11-2004 à 20:35:56   

Bien sûr que tout être mérite notre respect.
Même ce moustique, car il vit pleinement sa réalité,
sans savoir que ce faisant il peut transmettre des maladies.
Ce qui est plus difficile a déterminer, c'est, qui devrait avoir
priorité sur qui. L'être qui est plus intelligent peut-il éliminer celui
qui est moins intelligent sous prétexte que ce dernier est
potentiellement dangereux ? (exemple ton moustique)
Si oui, un être plus intelligent qu'Atil ( il en existe probablement !!!)
aurait-il le droit de t'éliminer s'il croyait que tu peux être nuisible ?
Atil
   Posté le 15-11-2004 à 21:05:35   

Tout être a le droit à la légitime défence. Si un être estime que je suis une menace pour lui alors il a le droit de m'éliminer.

Cela dit, vouloir déterminer quel être a le priorité sur tel être c'est dangereux ... car c'est un pas sur la route du racisme.
Tao
   Posté le 15-11-2004 à 21:16:19   

Voilà ce que voulait sans doute démontrer Wawa. Son cheminement d'esprit est celui d'un sage.
Scorpion
   Posté le 16-11-2004 à 06:27:24   

Atil a écrit :

Tout être a le droit à la légitime défence. Si un être estime que je suis une menace pour lui alors il a le droit de m'éliminer.

Cela dit, vouloir déterminer quel être a le priorité sur tel être c'est dangereux ... car c'est un pas sur la route du racisme.


Si je prends ce raisonnement et que je l’applique telle quelle, cela pourraient entraîner des actions radicales tels que :

Le président d’un pays X qui lutte contre les actions terroristes commises dans son pays pourrait décider d’éliminer toute une nation (des millions de personnes) sous prétexte que les terroristes proviennent des habitants de cette nation!

Tao
   Posté le 16-11-2004 à 12:56:00   

Tout dépend une fois de plus de l'éloignement que nous avons d'un évenement.
Le voisin de madame Versambois meurre dans sa petite maison du bush australien, je m'en fous complètement.
Ma voisine d'en face meurt, cela n'est pas la même chose.
L'attentat se déroule dans mon pays, je n'ai pas la même appréhension du problème si dans cet attentat, toute ma famille est décimée.
En complément, le degré de respect sera inversement proportionnel au mal que me fait cet acte.
quarkenciel
   Posté le 16-11-2004 à 21:54:26   

Atil, lorsque je dis chacun selon son ressenti, c'est un état de fait... Pour prendre ta façon de raisonner. Comment penses-tu faire autrement qu'en fonction de ce que tu ressens, au sens large ?
Là, on rejoint la question initiale, celle de la liberté...

L'@nge, tout à fait d'accord avec cette "conséquence logique". La logique n'a rien d'humain, la preuve, les ordinateurs l'appliquent à merveille.

Wawao, je crois qu'il émergera toujours de Soeurs Emanuelle. Peut-être suis-je naïf, mais je sens un jour où l'humanité apprendra à aimer. Peut-être hélas après quelques catastrophes majeures, ou lorsqu'il sera tellement menacé qu'il sentira sa fin très proche, plus encore que pendant les guerres mondiales...

Tao, l'histoire de la proximité... Justement, lorsque tu es capable de ressentir la douleur d'un autre, tu ne "résonnes" pas en terme de proximité, on n'est plus dans la "logique"... Enfin c'est comme ça que je vois la chose.



Tao
   Posté le 17-11-2004 à 06:46:40   

Le degré de réaction en fonction de la proximité EST logique, Quark
Atil
   Posté le 21-11-2004 à 23:18:11   

"Le président d’un pays X qui lutte contre les actions terroristes commises dans son pays pourrait décider d’éliminer toute une nation (des millions de personnes) sous prétexte que les terroristes proviennent des habitants de cette nation! "

>>>>>>De son point de vue, ce président aurait raison d'agir ainsi, si vraiment c'était la seule solution de sauver la vie à ses millions de compatriotes.
Mais dans la vie, il n'y a pas qu'un seul point de vue qui compte. Il faut essayer de concilier le point de vue du maximum d'êtres.

              
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"L'attentat se déroule dans mon pays, je n'ai pas la même appréhension du problème si dans cet attentat, toute ma famille est décimée.
En complément, le degré de respect sera inversement proportionnel au mal que me fait cet acte. "

>>>>>>Cela montre bien combien les émotions sont injustes et partiales.

            
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"Atil, lorsque je dis chacun selon son ressenti, c'est un état de fait... Pour prendre ta façon de raisonner. Comment penses-tu faire autrement qu'en fonction de ce que tu ressens, au sens large ? "

>>>>>>lorsque je fais un calcul mathématique, je ne le fais pas selon mon ressenti personnel mais selon des règles qui sont communes à tout le monde.

L'ennui c'est que tout n'est pas aussi net et clair que les maths.

On ne peut donc agir et raisonner qu'en fonction des données qu'on a en main personellement.. mais cela correspond aux données que l'on a obtenues grace à nos sens ... et pas à notre ressenti "émotif" qui est vraiment trop subjectif pour être utilisable pour quoi que ce soit.


"L'@nge, tout à fait d'accord avec cette "conséquence logique". La logique n'a rien d'humain, la preuve, les ordinateurs l'appliquent à merveille. "

>>>>>>Parcequ'ils ont été programmés par des humains.


"Wawao, je crois qu'il émergera toujours de Soeurs Emanuelle. Peut-être suis-je naïf, mais je sens un jour où l'humanité apprendra à aimer. Peut-être hélas après quelques catastrophes majeures, ou lorsqu'il sera tellement menacé qu'il sentira sa fin très proche, plus encore que pendant les guerres mondiales..."

>>>>>>L'homme saura aimer quand il cessera de pratiquer le faux amour ... je parle de l'amour émotionnel.


"Tao, l'histoire de la proximité... Justement, lorsque tu es capable de ressentir la douleur d'un autre, tu ne "résonnes" pas en terme de proximité, on n'est plus dans la "logique"... Enfin c'est comme ça que je vois la chose."

>>>>>Se sentir plus affecté par ce qui arrive aux êtres proches géographiquement ou famillialement est typique des réactions émotionnelles.
Dans le domaine de la logique pure ces critères n'intervinnent pas.

               
Tao
   Posté le 22-11-2004 à 19:45:25   

Les régles scientifiques sont les plus fausses.
Une preuve?
L'amiante.
Utilisée pendant des siècles, recommandée au point de représenter parfois jusqu'à 10% d'une construction tant en volume qu'en poids, nous dépensons encore maintenant des centaines de millions d'euros pour assainir.
Les preuves de la fulgurance des réalités scientifiques ou mathématiques sont à profusion. Par contre, les sentiments sont toujours aussi vrais.
Les émotions faussent le jugement? Je ne crois pas que ce soit toujours vrai, sauf si tu considères l'émotion dans son expression la plus simpliste: je t'aime, j'aime les gens, on fait du TF1!
L'émotion, c'est autre chose de mon point de vue. C'est intuitif, c'est subconsciemment analytique.
L'émotion est ce qui nous permet de franchir le pas (ou pas), que nous ne ferions pas en toute raison.
Enfin:
----->Se sentir plus affecté par ce qui arrive aux êtres proches géographiquement ou famillialement est typique des réactions émotionnelles.

Dans le domaine de la logique pure ces critères n'intervinnent pas.

C'est de la logique pure, pourtant. Le soleil à une influence sur moi, beaucoup plus que l'étoile xvb14hy qui se trouvent 1500000000 0000 de fois plus éloignée de la terre que le soleil.
Vicky
   Posté le 23-11-2004 à 18:24:46   

Comment les gens peuvent t'ils dire je suis en amour apres 1 semaine de fréquentation ? ils ne se conaissent même pas ...apres 3 mois ca se dit pfff il était pas comme ca , je ne le pensais pas comme ca ben ou est passer ce fameu amour ?
Tao
   Posté le 23-11-2004 à 19:26:40   

Société Kleenex! Avant, un chanteur par exemple mettait des années à connaitre le succès, il travaillait, progressait, se frottait à son métier.
Maintenant, les stars ont 13 ans, et à 15 elles sont à la retraite alors qu'Aznavour ou Hallyday continuent à plus de 80 ans pour le premier et plus de 60 pour le second.
Maintenant, au-delà de 30 ans, tu es un vieux schnok. C'est ainsi, nous sommes en 2004!
Tao
   Posté le 24-11-2004 à 12:32:14   

L'amertume? Je ne vois aucune amertume dans les propos précédents des intervenants, mais peut-être est-ce ma lecture?
L'amertume, est un sentiment ou se mêlent rancoeur, découragement, échec.
Or, faire un constat en énonçant des faits ne saurait être pris pour de l'amertume, sauf à prouver que c'est faits sont faux.
Je suis donc très intéressé par ta vision Quark, et aimerais que tu étayes cette appréciation d'amertume?
Scorpion
   Posté le 24-11-2004 à 16:31:37   

Maintenant, au-delà de 30 ans, tu es un vieux schnok. C'est ainsi, nous sommes en 2004!


Amertume ou triste réalité?

Je suis porté à croire que dans bien des milieux c’est la réalité!
Vicky
   Posté le 24-11-2004 à 17:27:25   

meme mon gars de 24 ans a dit : je lui demandais ben il a quel age le monsieur en question ... il reponds ben il est assez vieux je dirais ds la 40 ++ je le regarde et lui dit aieeee j'ai cet age -là moi et suis pas vieille il me réponds j'ai pas dit que tu étais vieille non plus je lui réponds ben tu dit qu'il est assez vieux il dit :ben Mom à comparer à moi il est plus vieux ...je crois que sa dépends de la maniere qu'on interprete aussi
Tao
   Posté le 24-11-2004 à 19:37:48   

Non, aucune amertume. Vois-tu mon cher Quark, j'ai 45 ans, cela fait peu ou prou 30 ans que je fréquente le monde du travail de près, en ayant franchis tous les échelons, ce qui explique les quelques lacunes que je puisse avoir dans le domaine de la connaissance digérée-apprise. Opérateur de base, encadrant, cadre et bientôt -j'espère- cadre supérieur.
Pour la pyramide des ages je connais d'autant plus que j'ai occupé il y a peu le métier de Responsable Ressources Humaines, donc j'ai un peu de connaissances sur ces sujets.
Notre société est actuellement une société Kleenex. Je n'y peux rien, c'est ainsi, et je n'ai lu aucun contre argument dans tes propos, ce qui risque de me rendre amer!!!

Les voitures par exemple: Elles sont obsolètes au bout de 8 ans. "De mon temps" (de l'eau à ton moulin), une voiture était vieille à partir de 15 ans et 400 000 kms pour les diesels.
Est-ce encore le cas?

Le travail.
Dans mon entreprise, 100% du très haut staff à plus de 45 ans, soit 5 personnes.
Les cadres supérieurs sont à 75 % de moins de 40 ans, et de 10% de moins de 45.
Ce sont des faits. Il s'agit d'une entreprise de plus de 50 000 salariés, filiales comprises.

En bref. Notre société est nécessairement kleenex, puisqu'il s'agit d'une société de consommation, ou pourtant il ne faut pas réduire le train de vie.
(Je travaille actuellement dans la finance, "gérant" un budget de plus de 45 millions d'euros).

Comme tu vois, j'essaie de ne parler que de ce que je connais, et il est vrai que mon intervention peut paraître pour le moins pessimiste.

C'est donc avec plaisir que je lirais les contre arguments.
Atil
   Posté le 25-11-2004 à 10:21:31   

"La peur pourrait être un instinct, comme de vouloir se protéger, ou un reflexe non-conditionné, comme fermer les yeux en cas d'éblouissement violent?
Dans ce cas, nous ne pourrions pas nous empêcher d'avoir peur totalement, contrairement à la colère, par exemple... "

>>>>>>Il n'y a pas de barrière nette entre les instincts et les émotions.
A chaque émotion correspond son équivalent instinctif.
Si je percois un mouvement en direction de mes yeux, je les ferme instinctivement pour les protéger. C'est l'équivelent instinctif de la peur émotive.
Par contre si j'ai peur des fantomes ou du diable, c'est une peut purement émotive.
Les deux sont maitrisables avec de la pratique.
Les fakirs arrivent bien à maitriser leur douleur ou leurs battements de coeur.



"Mais par contre, je ne sais pas comment neutraliser l'amertume ?!? "

>>>>>>Par son contraire : la reconnaissance.
Mais ca nécessite d'attendre que celui qui nous rend amer inverse son comportement.

c'est plus facile de laisser s'éteindre l'amertume par l'indiférence, la prise de distance.
Idem pour les autres émotions.



"je lui demandais ben il a quel age le monsieur en question ... il reponds ben il est assez vieux je dirais ds la 40 "

>>>>>>>A mon idée que se demander à partir de quel age on est vieux n'a aucun sens.

il faut plutôt se demander à partir de combien d'années en plus de mon age je considère les autres comme étant vieux.

Si ce nombre est de 20 ans, par exemple, ca veut dire qu'à 10 ans je considère les plus de 30 ans comme des vieux.. et qu'à 40 ans je considère les plus de 60 ans comme des vieux... et qu'à 90 ans je considère les plus de 110 ans comme des vieux...

Mais quand on commence à considérer qu'on a soi-même l'age d'être vieux... alors c'est qu'on est foutu : c'est notre esprit qui s'est cristallisé et qui est devenu vieux !
Tao
   Posté le 25-11-2004 à 12:41:56   

La croyance entretenue que l'on a l'âge que l'on se donne est bien ancrée, mais totalement fausse.
Nous avons l'âge de nos artères, de nos muscles, nos cellules et tissus n'ont plus les mêmes caractéristiques à 50 ans qu'à 20.
Ce sont des faits.
Se considérer comme vieux, ça peut aussi se considérer comme sage, ou tout au moins comme expérimenté.
Les réactions sont claires ici, et elles sont le reflet de la réalité du moment:
Etre vieux, c'est pas bien.
Or, être vieux, ou tout au moins le devenir, c'est normal. Maintenant, il est vrai que nous voyons de plus en plus de femmes de 40 voire 50 ans s'habiiller comme leurs petites filles... Certains trouvent celà charmant, d'autres navrants, mais c'est ainsi..
S'il ne s'agissait que d'apparence, celà ne serait pas gênant. Mais lorsqu'un dirigeant de 45 ans se prend à être amoureux comme un collégien, c'est d'une grande sottise. De plus, les conséquences peuvent être dramatiques pour les employés.
Acceptons de vieillir. Acceptons d'avoir été bébé, puis enfant, puis adolescent, adulte, expérimenté, etc...
Là est la sagesse du Tao. Accepter la réalité. Comme elle est, pas comme on voudrait qu'elle soit.
Vicky
   Posté le 25-11-2004 à 18:48:09   

y a rien de mal a se sentir jeune pourquoi dire qu'on est vieux ? ex j'ai 48ans et je fais du vtt ben je me suis faite deja dire quoi tu conduis un vtt seule ? es-tu folle tu vas te casser le cou dois-je toujours avoir un chauffeur .... pense pas moi pffffffff tu peux te casser le cou meme en conduisant une auto non !!! pourtant l'age n'est pas un handicap .... c'est ce que tu décides de faire avec ta vie qui compte moi le mot vieux s'applique ds les 80ans mais pas méchamment car ma mère avait 78 ans et je la voyais devenir une tite vieille car la personne change
Tao
   Posté le 25-11-2004 à 19:32:35   

La discussion n'est intéressante qu'entre points de vue différents! Il est donc une bonne chose que nous soyons décalés...
On a le droit de tomber amoureux. Ce n'est pas une question d'âge, mais d'expériences.
Tomber amoureux tous les 4 matins quand on a déjà eu quelques expériences est un signe d'immaturité.
Mais c'est un signe parmi tant d'autres! Par exemple, la colère est un caprice que beaucoup de "vieux" s'offrent, même quand ils ne peuvent plus tomber amoureux, ou assumer leurs émois.
Donc, tomber amoureux souvent, c'est ne jamais tomber réellement amoureux.
Je connais quelques personnes qui peuvent tomber simultanément amoureux de plusieurs personnes, puis de plusieurs autres, etc...
Mais chacun sa vie. Reconnaitre, lorsque l'on a 40 ans que l'on en a pas 16 est un début de sagesse, je pense que tu ne peux être que d'accord avec moi?

Par exemple, je fais de la moto depuis très longtemps. Mais je ne roule plus comme je roulais il y a 25 ans... Quelques chutes, quelques opérations plus tard, et je n'étais plus aussi jeune...

Comprends-tu mieux le sens de ma réflexion?

Il arrive que certaines personnes arrêtent de conduire car elles estiment être un danger pour elles mais aussi pour les autres.
Il en existe d'autres qui continuent à conduire, prenant des risques énormes (il n'y pas si longtemps, un homme de 80 ans fauchait 4 pompiers les tuant sur le coup à 220 km/h) sous le prétexte qu'elles se sentent jeunes.
Immaturité. Non?
Atil
   Posté le 26-11-2004 à 21:00:15   

Remarquons qu'à notre époque un homme de 80 ans ressemble à ce qu'étaient les hommes de 40 ans il y a quelques siècles.
Nous vivons sans cesse plus longtemps et notre corps reste en bonne état plus longtemps.


"Nous avons l'âge de nos artères, de nos muscles, nos cellules et tissus n'ont plus les mêmes caractéristiques à 50 ans qu'à 20."

>>>>>>Je remarque que depuis la mort de ma copine j'ai pris un gros coups de vieux.. et cela se ressent dans mon état physique. Comme quoi l'état psychologique retentit sur l'état physique.



"Tao, effectivement, nous n'avons pas la même façon de voir la vie, ni la même façon de comprendre "l'amour amoureux", et lorsqu'on ne parle pas de la même chose, il devient difficile de s'entendre, mais je ne désespère pas qu'on y arrive. Je pense comprendre ce que tu veux dire, mais en prenant un autre paradygme, où le sens de certains mots a changé... "

>>>>>>C'est normal : en vieillissant, notre vision des choses se transforme.
Et heureusement, car sinon ca voudrait dire qu'on n'a pas évolué.

Un jeune qui se conduit an vieux, ce n'est pas trés sain : c'est un jeune peu dynamique.
un vieux qui se conduit en jeune ce n'est pas sain : il est resté puéril ou perd la tête et "retombe en enfance".

Chaque chose vient en son temps.
Un temps yin, un temps yang, c'est le Tao.

Et les chinois disent : "Que les enfants se conduisent en enfants et les vieillards en vieillards".
Tao
   Posté le 27-11-2004 à 12:36:15   

>>>>>>Je remarque que depuis la mort de ma copine j'ai pris un gros coups de vieux.. et cela se ressent dans mon état physique. Comme quoi l'état psychologique retentit sur l'état physique.

Hélas oui Atil. Nous vieillissons d'autant plus vite que nous croyons vieillir. D'ou la nécessité de préférer vieillir en conscience, à rester jeune ou vieillir de façon déraisonnable.
Tao
   Posté le 27-11-2004 à 22:36:48   

Comment peut-on être "pêté lucide"? N'y vois aucune ironie, simplement je ne parviens pas à concevoir le concept...
Tao
   Posté le 28-11-2004 à 21:34:18   

Je comprends ce que tu exprimes par l'homme qui agit avec justesse.
Mais dans ce cas, je ne pense pas qu'il puisse éprouver un sentiment, tout le long de l'action... Je ne sais pas...
domtouch
   Posté le 01-12-2004 à 22:34:56   

Aux dela de 30 ans un vieux ???

Je ne crois pas. J'ai l'impression au contraire que les gens de 30-35 ans sont vues comme jeunes et non comme vieux.

Dans le cadre du travail, on est considéré comme " vieux" a partir de 40 non?
genre à 35 ans tu es un jeune, entre 35 et 40 tu n'es n'y jeune, ni vieux et à 40 tu devient " un vieux" ou disons "un ancien".
En dehors du cadre du travail, je pense que l'on devient vieux a partir de .. 55 ans .. ? et encore ..

Je précise que c'est mon avis personnel et quand je dit on est jeune à X âge ou on est vieux à Y âge, c'est mon impression de la vision de la société par rapport à une tranche d'âge.
Tao
   Posté le 02-12-2004 à 06:21:55   

Les 30-35 sont effectivement considérés comme jeunes. Les 35-40 sont très regardés, car c'est là qu'ils vont prendre le chemin définitif. Leur potentiel sera évalué à ce moment là, et parfois jusqu'à 45 ans, mais là c'est fonction des boites.
De 40 à 45, soit tu es dirigeants et très respecté, soit tu ne l'es pas mais on t'écoute.
Au delà de 45, tu es considéré comme expérimenté, mais "ringard". Ton expérience appartient donc au passé, tu rentre dans le paléolithique, au temps ou les humains ne faisaient que des conneries que le monde va changer maintenant que les djeun's s'en occupent.
Après 50 ans, c'est tout juste si on t'apporte pas ta tisane et ton tricot.
Atil
   Posté le 02-12-2004 à 14:22:11   

"Mais on peut parfaitement aimer d'un amour "fou", tout en restant conscient..."

>>>>>>Tout comme on peut voler ou assassiner tout en sachant trés bien que c'est stupide car on risque la prison.
Peut-on vraiment appeler cela de la conscience ?


"Etre jeune, pour moi, c'est surtout être conscient. "

>>>>>>>Et être trop jeune c'est être puéril, donc c'est être inconscient.

Par contre être vieux c'est avoir une certaine expérience, donc c'est être conscient.

Mais être trop vieux, c'est radoter, donc c'est être inconscient.

Donc la conscience est dans le juste milieu entre les "vieux cons" et les "jeunes cons"


"A pluche et bon week-end à tous !... "

>>>>>De corvée de pluches ?
 
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"C'est en même temps ennivrant de savoir tout ce qui peut "tourbillonner" derrière, dans son esprit, mais il ne se laisse pas "emporter" par ces tourbillons, il s'en est détaché... Et pour autant, il ne s'arrête pas, il fait ce qu'il doit faire.... "

>>>>>>Est-ce la même chose en amour ?
Peut-on à la fois être détaché et amoureux ?
Peut-on se plonger dans l'amour en se disant qu'on "sait qu'on doit le faire" ?

Si on réfléchit vraiment, ne risque-t-on pas plutôt de se dire qu'on ne doit pas le faire ?


"Pêté lucide", c'est possible aussi, c'est une image bien sûr, mais si tu prends par exemple simplement le fait de boire, tu as quasiment toujours le choix entre "te laisser entraîner" par l'effet de la boisson, ou rester droit, à l'intérieur, en équilibre..."

>>>>>>Je me demande si celui qui est à moitier ivre est assez lucide pour décider s'il doit rester ainsi ou s'il peut devenir encore plus ivre.

                 
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"Je comprends ce que tu exprimes par l'homme qui agit avec justesse.
Mais dans ce cas, je ne pense pas qu'il puisse éprouver un sentiment, tout le long de l'action... Je ne sais pas... "

>>>>>>Personellement ca m'est déja arrivé d'être amoureux ... et en même temps d'être assez lucide pour me dire que j'avais tort d'y être.
            
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"Je ne crois pas. J'ai l'impression au contraire que les gens de 30-35 ans sont vues comme jeunes et non comme vieux. "

>>>>>Vues par qui ?
Voila la question.



"Dans le cadre du travail, on est considéré comme " vieux" a partir de 40 non?"

>>>>>>>Moi j'ai plus de 40 ans donc je dis que c'est faux : on est vieux aprés 50 ans.
Et quand j'aurai 50 ans, je dirai que c'est aprés 60 ans.
               
Wawa
   Posté le 03-12-2004 à 16:10:22   

Certains se sentent vieux à 25 ans, d'autres se sentent jeunes
à 65 ans…On a l’âge de son cœur non ?
Vicky
   Posté le 03-12-2004 à 17:27:23   

tu as bien raison Wawa sauf que des fois quand on fait certaines activités on est à court de souffle
Tao
   Posté le 03-12-2004 à 17:37:48   

Wawa O a écrit :

Certains se sentent vieux à 25 ans, d'autres se sentent jeunes
à 65 ans…On a l’âge de son cœur non ?


Oui. Un coeur de 20 ans a vêcu 20 ans. Un coeur de 60 ans est plus usé car il a vêcu 60 ans.

Une voiture qui a parcouru 400 000 kms est moins neuves que celle qui n'en a parcouru que 1000. C'est ainsi.

Comme je le disais plus haut, je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse dire qu'on a l'âge que l'on pense avoir...

C'est de l'aveuglement, ou de l'immaturité.
Scorpion
   Posté le 03-12-2004 à 21:18:25   

Wawa O a écrit :

Certains se sentent vieux à 25 ans, d'autres se sentent jeunes
à 65 ans…On a l’âge de son cœur non ?


Il y a aussi l’âge de ses artères mon ami.
Avoir un cœur jeune nous permet bien sûr de rester attentifs et ouverts aux changements mais souvent le vieillissement du corps nous rappelle à l’ordre.
Wawa
   Posté le 04-12-2004 à 04:23:18   

Il faut accepter le fait que dès que nous venons au monde nous
commençons irrémédiablement à vieillir. C’est une règle
implacable que nous ne pouvons changer et plus vite nous
l’acceptons, moins nous nous sentons des victimes.

Scorpion , pour ce qui est des affres que le corps nous fait subir,
ne serait-il pas possible que ce corps nous refile tout simplement
l’addition pour le traitement que nous lui avons infligé tout le long
de notre vie?
Nourriture inappropriée, trop peu d’exercice, ou, dans le cas
des athlètes trop d’entraînement, surmenage, cigarette, etc…?
Parfois, c’est difficile à accepter, mais c’est le retour de l’ascenseur.
Nous voulons être libres, et tous les jours nous faisons nos choix.
Nous devons aussi en accepter les conséquences.
Du moins, lorsque nous réussissons à le faire, notre
situation nous semble moins épineuse. Bien entendu, ceci est la
vision de wawa o le pelleteur de rêve; la tienne est sans doute tout aussi valable.
Tao
   Posté le 04-12-2004 à 06:46:28   

Tout à fait d'accord Wawa. Lorsque l'on a pris conscience de son corps, de son vieillissement, et que l'on a accepté que l'on était pas éternel, alors nous pouvons rajeunir.
Tao
   Posté le 04-12-2004 à 10:51:52   

Personnellement, j'ai cessé d'essayer de trouver un sens collégial au mot conscience.
Chacun y va de son interprétation, alors autant uriner dans un hélicon.

Par contre, je comprends mieux quark... Tu n'a pas encore 40 ans!
Les choses sont claires désormais. La vie est comme un jeu de plates-formes: il te faut vaincre le monstre pour que le niveau suivant s'ouvre à toi...


Petit scarabée...

Je taquine!

Quoique...
Scorpion
   Posté le 04-12-2004 à 14:36:21   

Oui pour bien vieillir, il faut prendre soin de son corps tout comme de son esprit mais, il vient un temps où la réalité nous retrouve. Tu vois Tao, la vie est une question de perspective.
Entre trente ans de vie et soixante dix, il y a des pertes qu’il faut savoir accepter et ne pas le reconnaître c’est se tromper soi-même.
Vicky
   Posté le 08-12-2004 à 18:10:43   

ouff 37 ANS je me sens vieille tout à coup ... boff je suis mi-vieille alors vieille c'est quand ... lorsque j'aurai ds les 75++ bon j'ai un grand bout à faire alors
Tao
   Posté le 08-12-2004 à 18:21:39   

Une chose sur laquelle on est d'accord Quark. On ne peut raccourcir le temps d'apprentissage.
Vicky
   Posté le 08-12-2004 à 19:31:18   

on apprends à tous les jours
Atil
   Posté le 12-12-2004 à 21:11:35   

"Si l'on parle de la conscience par exemple, avoir conscience qu'on est amoureux et avoir conscience qu'on a peur, on pourrait croire que c'est toujours de la conscience, mais en fait non, car le "moi" qui est amoureux n'est pas tout à fait le même que le "moi" qui a peur."

>>>>>Mais celui qui prend conscience de tout ca avec recul est le même dans toutes les situations.
Je veux parler de celui qui prend concience qu'une partie du cerveau a expérimenté de l'amour et qu'une autre a expérimenté de la peur.

Si tous les mois étaient éparpillés sans un Soi unique pour tous les relier, comment pourrions-nous relier toutes nos sensations pour en faire une expérience semblant toucher une unique personne ?
             
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"Alors que la réalité me semble exactement inverse : de multiples consciences, de multiples moi pour un seul "objet monde" "

>>>>>>Et pourquoi pas de mustiples consciences et des mondes multiples ?

Ne confondons-nous pas les processus de conscience avec la personne qui s'en sert ?
Il y a plusieurs "outils de conscience" dans un cerveau, mais une seule entité qui s'en sert.
Enfin ... peut-être.

   
Papy39
   Posté le 12-12-2004 à 21:27:38   

oui Atil ............peut-être.....
Tao
   Posté le 12-12-2004 à 21:28:48   

Ou peut-être personne?
Atil
   Posté le 12-12-2004 à 21:35:20   

Ou peut-être le Grand Tout ?