Sujet :

L'effet boomerang

Tao
   Posté le 15-11-2005 à 06:55:25   

Il arrive parfois que nous reprenions en pleine tête des mots ou écrits que nous avions commis.
Par exemple, nos enfants nous répétant ce que nous leur avons interdit mais que nous faisons quand même, ou comme j'ai vu dernièrement, un voisin aller porter plainte au commissariat pour vol à l'arraché et se retrouvé en garde à vue car son sosie était recherché pour dégradation.

Vous est-il déjà arrivé de vivre cet effet boomerang?
Verdinou
   Posté le 16-11-2005 à 11:00:07   

J'ai vu cela quelque part! c'est arrivé à une de mes relations qui, après avoir réclamé des témoins de ce qu'il estimait être du harcèlement, s'est retrouvé lui-même en accusation.
J'en rie encore!!!
Tao
   Posté le 16-11-2005 à 21:02:40   

Cela arrive. Je pense que nous sommes tous des bourreaux et des victimes.
Vicky
   Posté le 17-11-2005 à 06:14:32   

oui Tao je suis bien de cet avis ..:-)
Verdinou
   Posté le 19-11-2005 à 13:04:18   

Ouais. J'y ai pensé, c'est vrai, rien à dire. Mais tu veux dire que nous serions victimes de nous-mêmes, sans forcément que nous soit rendue la monnaie sur nos intérêts, et que c'est nous qui faisons un amalgame faux?
Nous deviendrions donc des bourreaux sous de faux prétextes, engendrant ainsi des souffrances que nous estimerons plus tard ne pas avoir mérité?
Tao
   Posté le 19-11-2005 à 16:59:43   

J'ai du relire plusieurs fois pour comprendre ce que tu voulais dire Verdinou.
Mais en fait, c'est tout à fait cela. Dans mon exemple, mon voisin allait porter plainte parce qu'il se sentait victime.
Mais lorsqu'il laissa son chien seul pendant des jours avec un stock de nourriture qui sentait le faisandé, et attirait les rats, plus un bassin d'eau croupie, il trouvait étrange que je lui fit remarquer avec rudesse et n'alla pas porter plainte contre lui-même.
Et lorsque l'on inclut la perspective, la notion des cercles de proximité, on s'aperçoit que je fus plus sensible à son acte de bourreau qu'à son vécu de victime.
Qu'il se fasse dérober son sac ne m'a rien coûté, d'aucune façon.
Par contre, son chien aboyant, la nourriture pourrissante, m'avait incommodé, et obligé à agir.
Verdinou
   Posté le 19-11-2005 à 22:24:31   

ok. Donc en clair, le plus important, c'est ce qu'on pense.