Sujet : poèmes de dom |
| Posté le 09-08-2006 à 18:09:58
| La sainte vierge porcelaine son hottier de bois de là haut gouverne son assemblée table, chaises et canapé Parfois le chat et moi faisons quelques bêtises processons cul comme cierge rivalisons de sottise sous le regard fragile de l’idole d’argile |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:10:30
| J’ai cueilli les murmures des sous bois arraché au ruisseau ses ragots. Sur le chemin du retour au creux des reliures d’airain j’ouvre page blanche inscris mon nom mes montagnes et mes fleuves |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:11:18
| L’ordinateur murmure mon absence sa présence scintillante me mord obéissant je reste devant |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:11:53
| malt et houblon c’est pour mon fion ! généreuse mousse fragile, douce gentillette au fond poésie de bar pilonne le comptoir se faufile parmi les braves danse autour des ventres ronds toujours te prends en amitié ma fière. Mon bon, cette bonne bière ce n’est pas pour les cons |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:12:27
| seul dans les sous bois sans formes visages délivre mes poids ces vieilles images les arbres sans doigts refusent l’emprise liberté ma foi comme seule assise |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:13:00
| Chercheur de vérité marche, cherche quoi chercher quoi marcher marche encore frêle bâton racle la caillasse il fuit le sort sa face sur la flaque d’eau la racine en aventure sur le chemin le crochète Titube, joue faux tombe au bord de la route |
|
| Posté le 09-08-2006 à 18:13:36
| Pétales s’endorment traces rouges sang empreinte des formes par delà les vents |
|
| Posté le 09-08-2006 à 21:01:50
| Questions qui se posent Mais des lèvres qui n'osent Enoncer les réponses aux questions suggérées Difficile approche sans vouloir tout gérer Mais est-on fait pour cela? Ne sommes-nous pas seulement animaux vulgaires Ayant eu la hauteur Du plus élevé des aires Prendre son bonheur? |
|
| Posté le 10-08-2006 à 01:59:00
| merci tao pour ces mots un autre : Le soleil se couche sur son épaule Le vagabond à l’abri d’un saule Prépare sa couche Dessine un lit sur l’herbe molle Ramasse branches secs et brindilles perdues, il guidera la nuit La tiédeur grise orangée Promène son voile, L’invite Il laisse le bois patienter sa lune S’assoit Dans l’intimité de l’arbre Consume l’instant Voyage au cœur de la voute S’éternise demande l’aumône au temps |
|
| Posté le 11-08-2006 à 18:37:09
| Bravo Dom et Tao :-) j'aime bien lire ces poèmes oui comme dit Quark.... Zen pur ds la forme :-) |
|
| Posté le 04-10-2006 à 01:13:42
| parfois de nulle part une brise de coton enveloppe le veilleur sur le banc taché par les oiseaux maladroits, passe deux par deux les mots ailés au dessus de l’étang ses arbres, ses ponts et ses villages, courtisés par les ombres de l’automne approchant |
|
| Posté le 04-10-2006 à 01:14:27
| une barque qui glisserait silencieuse sur une rivière promenante les pieds fermes du marin sur les planches, auprès de l’eau sur le bateau des vivres pour midi du saucisson sec, une miche de pain ces arbres et chemins qui défilent, le capitaine aura faim |
|
| Posté le 04-10-2006 à 01:15:03
| C’est un poète égaré foulant les herbes folles flânant les toits errants hauteurs sans étincelles. Les vieux dessins meurtris s’effacent sans envie des ardoises grisâtres effritées par les vents. C’est le veilleur qui ronfle pour voiler son vertige l’abime son reflet s’étend sans partage. Un abri de fortune il a quitté son nid pour la flamme lointaine qui murmure son nom. |
|
| Posté le 04-10-2006 à 06:17:16
| Merci Dom :-) très beau |
|
| Posté le 04-10-2006 à 06:28:53
| Il faudra que je songe à t'ouvrir une place au Panthéon! |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:10:45
| merci ça me fait plaisir |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:12:14
| Mais qui a sauté par-dessus bord laissé ses chaussettes sur le pont qui pour gouverner l’ancre d’acier capitaine, z'avons un évadé ! |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:13:15
| petiote est tombée confetti pastel la haie crie le ciel cette brise volée |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:13:49
| Chemin caillouteux raconte mes pas, chatouilleux au bout les hauteurs ma mer ici-bas, |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:14:28
| Ciel pleure son été ses fleurs respirent la pluie crie comme l’enfant |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:15:27
| d’une rive à l’autre la brise sourit le chat ce seigneur d’un coup de patte la saisit s’éloigne sautant les fourrés agités s’efface |
|
| Posté le 06-10-2006 à 23:16:34
| voila pour ce soir, la suite une prochaine fois |
|
| Posté le 07-10-2006 à 06:31:45
| :-) |
|
| Posté le 07-10-2006 à 07:49:52
| Entrée de Dom au Panthéon! |
|
| Posté le 07-10-2006 à 18:02:10
| Bravo Dom |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:21:23
| merci à vous la suite : Cette pluie toujours à l’abri l’enfant gâté bercé sur son île besace et chapeau de cuir chasse les trésors |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:22:39
| Eau voyageuse tantôt calme tantôt joueuse traverse l’éphémère je te nomme rivière je sais d’où tu viens j’en viens n’ai rien vu nous nous regardions |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:23:42
| Nuage se faufile ça et là arrache à la vie la sienne parcourt le ciel lève le coude à l’heure de l’apéro et puis s’en va |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:24:23
| je vais partir en sommeil c’est un privilège de poète fatigue navigue le long de la digue vers enfantins les vers du sommeil |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:25:10
| Sur les bancs l’écolier Gratte, compasse navigue sur sa table son refuge bientôt barbouille le dico de ses maux son regard blessé papillonne cherche, esquive plafonne ne trouvant où se poser finit dans la poubelle près de l’entrée |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:25:41
| Un goéland crevé rêvasse à mes pieds l’éclat de sa blancheur argentée tranche le paysage côtier l’aube hésite à donner ses couleurs silence silencieux l’attente en suspens, patiente bruit sourd un reflet s’approche l’auto passe tourne la page je me retire me réveiller dans la chaleur d’un café |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:26:35
| le temps promène son raisin sous les cieux, laissé à nos mains, le soin de cultiver ses cépages |
|
| Posté le 09-10-2006 à 13:27:42
| suite et fin demain ou apres demain |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:41:43
| yop, suite et fin: Le cortège de la grise des vents m’attend, dessine la baie, charge l’horizon à bonne distance du port et ses maisons, dors Douarnenez, à l’abri sont tes enfants. |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:42:48
| redon le cœur du pays s’inonde en douceur redon à midi sous les clameurs de la pluie Le parisien vaincu s’efface pâlichon, sans bruit, par petits pets, retourne franchouille en lieu sûr à l’abri des polissons et de leurs chaussures |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:45:47
| Tu viens, nous allons regarder la pluie nous y passerons l’après-midi, à l’abri dans la grange, au bruit de la taule chantante regarderons la campagne sous la pluie bois et champs comme compagne de l’après midi. |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:46:41
| un fleuve fou a quitté son lit caprice de seigneur et là sans un plis des gens fous comptent les heures |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:47:29
| Bois, fleuves Les grands espaces Un air canadien Sur le frigidaire L’arrogante carte postale Me toise, me cuisine presque. |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:50:13
| sur une mélodie le désert des cieux emporte ses notes sur une mélodie quelque chose de précieux le temps d’une gavotte* un céleste oubli. la petite rivière en ses méandres, a laissé le fleuve fier en ses cendres reposés les feuillages paressent au soleil, regardent passer les nuages ici flâne la vie Joyeusement bruyante, meurt aussi parfois, cachotière comme la rivière. *la gavotte est une musique bretonne qui se danse |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:51:19
| Nous sommes allés à la fontaine y déposer nos peines c’était un matin je m’en souviens la place fatiguée dormait encore seul le boulanger était levé nos ombres défilaient sur les maisons nos pas sur le bitume encore coton à huit heures nous étions revenus on pouvait nous voir au café |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:51:56
| Un jour nouveau s’est invité au déjeuner lundi, mardi et tous les jours de la semaine sont partis ce matin pique-niqué sur la plaine et l’inconnu, comment allons nous le nommer dimanche vieux seigneur est devenu gâteux six ladies pour un manchot cela est bien triste peut-être un gentilhomme dansant sur la piste désormais, il sera Rembranche le fougueux cesse de renifler nos assiettes et vas t-en te voilà nommé, il va falloir se tenir maintenant, l’après midi va bientôt surgir trois coups sont rapidement sonnés sur nos flans trois coups pour treize heures, c’est l’heure du dessert Rembranche ami gourmand et libre comme l’air |
|
| Posté le 23-10-2006 à 14:52:39
| Aux funérailles de mon enfance on entend les échos de la joie a la porte de la maison blanche un petit bonhomme en bicyclette ce gamin ne me reconnaît plus mais qui est-il, l’ai-je déjà vu et la sourde oreille du silence du néant impose sa morsure petit bonhomme cet inconnu plombe mon cortège funéraire |
|
| Posté le 24-10-2006 à 21:07:54
| Merci Dom :-) |
|
| Posté le 25-10-2006 à 05:51:05
| Je rajoute dès que j'ai un peu de temps dans le panthéon! |
|
| Posté le 25-10-2006 à 09:10:24
| Vraiment très agréable à lire, ça fait plaisir. |
|