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| | | | Retour au forum | | | | | | | Dernières réponses | |  Finalement les grands esprits se rencontrent... Je parle des philosophes 
Spinoza dit aussi :
"Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels"
"La béatitude n'est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même".
Concernant l'affect, sil le voit comme le desir de vivre, on ne peut être que d'accord. D'autres parlent de Volonté...
Par contre j'ai du mal avec la Volonté de Puissance de Nietzsche...
Mais je vais laisser ça pour un autre cerveau que le mien... J'ai peut-être pas tout compris... 
Edité le 22-09-2008 à 22:19:25 par Dana
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| | je me suis jamais mit je suis plus Epicure et Lucrece qui je trouve on un peu l'interprétation aussi occidental du tao ?
mais spinoza beaucoup en parle et le trouves comme cela percutant (des gens dans le meme etat d'esprit que moi) donc faudra surement que je m'y mettent quand j'aurai repris des forces ! |
| | Je trouve également que Spinoza est très proche du tao.
Quelques clés qui me furent utiles pour comprendre Spino:
Substance:
ce qui est en soi et est conçu par soi. La substance existe nécessairement; elle est unique et absolument infinie; elle s'exprime dans l'infinité de ses différents attributs.
Attributs:
ce que l'entendement perçoit d'une substance comme constituant son essence. Il existe une infinité d'attributs, mais nous n'en connaissons que deux: la pensée et l'étendue.
Modes:
les modifications, ou affections, de la substance. Les modes sont les choses singulières; ils existent toujours dans une autre chose, par le moyen de laquelle ils sont aussi conçus.
Conatus:
l'effort par lequel chaque chose tend à persévérer dans son être.
Affect:
l'affect (affectus, qu'on traduit parfois par «sentiment» est une idée confuse par laquelle l'âme affirme une force d'exister de son corps, ou d'une de ses parties, plus ou moins grande qu'auparavant. Il est à rapprocher et à distinguer de l'affection (affectio), qui n'est qu'une modification de la substance, ou de tel de ses modes. En pratique, l'affection se dit plutôt du corps; et l'affect, de l'âme. Les trois affects fondamentaux sont le désir, la joie et la tristesse. |
| | Je m'intéresse depuis peu à la philosophie de Spinoza.
Non pas que j'ai lu ses bouquins qui sont paraît-il des momuments, mais des anthologies, des textes, explications et trucs sur le net.
Et bien, je retrouve dans sa philosophie des similitudes avec le Tao.
1/ - d'abord il refuse la transcendance, c'est à dire que pour lui l'homme n'a personne au dessus de lui, il est partie intégrante de la substance infinie de la nature ou de Dieu.
2/ - L'univers n'a pas de cause, n'a pas de sens particulier. Il est juste.
3/ - L'homme n'est pas différent des pierres ou des animaux, il ne prévaut pas sur le reste de la création.
4/ - Le corps et l'esprit vont ensemble, il ne sépara pas l'un et l'autre comme Descartes.
Reste une petite question divergente sur le désir qu'il dit être, si j'ai bien compris, ce que l'homme doit exprimer...
Si vous avez des remarques...
J'étudie encore et je viens compléter....
Edité le 19-09-2008 à 18:47:04 par Dana
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