Dernières réponses | | Tao a écrit :
Mot portugais. ”Il exprime le regret de l’absence, le chagrin des séparations, toute la gamme de la privation des êtres et des objets aimés. C’est le mot qu’on grave sur les tombes; le message que l’on envoie aux parents, aux amis. L’exilé a saudade de la patrie, le marin de la famille, les amoureux l’un de l’autre dès qu’ils se quittent; on a saudade de sa maison, de ses livres, de ses amis, de son enfance, des jours vécus.” (Joaquim Nabuco, Brésil, 1849-1910, Pensées détachées et souvenirs.) Connaissez-vous ce sentiment? |
C'est un sentiment que je connais bien. Trop même. |
| | Brrr... A priori, ce sentiment porte en son sein une force d'inertie qui peut paralyser et maintenir l'existence de la souffrance, si l'on s'y soumet. Mais pour moi, elle est bien plus le catalyseur qui conduit dans une intériorité d'où émergent souvent des oeuvres ( musique, littérature peinture, etc.) Une intériorité où nous comprenons enfin que le chagrin n'est pas la vérité, mais seulement un passage parfois obligé pour atteindre la vérité. ( Et oui, encore cette vérité qui refait surface!)
Edité le 10-10-2007 à 05:32:40 par Wawa |
| | Mot portugais. ”Il exprime le regret de l’absence, le chagrin des séparations, toute la gamme de la privation des êtres et des objets aimés. C’est le mot qu’on grave sur les tombes; le message que l’on envoie aux parents, aux amis. L’exilé a saudade de la patrie, le marin de la famille, les amoureux l’un de l’autre dès qu’ils se quittent; on a saudade de sa maison, de ses livres, de ses amis, de son enfance, des jours vécus.” (Joaquim Nabuco, Brésil, 1849-1910, Pensées détachées et souvenirs.) Connaissez-vous ce sentiment? |
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