Dernières réponses |
| Vraiment très agréable à lire, ça fait plaisir. |
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| Je rajoute dès que j'ai un peu de temps dans le panthéon! |
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| Merci Dom :-) |
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| Aux funérailles de mon enfance on entend les échos de la joie a la porte de la maison blanche un petit bonhomme en bicyclette ce gamin ne me reconnaît plus mais qui est-il, l’ai-je déjà vu et la sourde oreille du silence du néant impose sa morsure petit bonhomme cet inconnu plombe mon cortège funéraire |
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| Un jour nouveau s’est invité au déjeuner lundi, mardi et tous les jours de la semaine sont partis ce matin pique-niqué sur la plaine et l’inconnu, comment allons nous le nommer dimanche vieux seigneur est devenu gâteux six ladies pour un manchot cela est bien triste peut-être un gentilhomme dansant sur la piste désormais, il sera Rembranche le fougueux cesse de renifler nos assiettes et vas t-en te voilà nommé, il va falloir se tenir maintenant, l’après midi va bientôt surgir trois coups sont rapidement sonnés sur nos flans trois coups pour treize heures, c’est l’heure du dessert Rembranche ami gourmand et libre comme l’air |
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| Nous sommes allés à la fontaine y déposer nos peines c’était un matin je m’en souviens la place fatiguée dormait encore seul le boulanger était levé nos ombres défilaient sur les maisons nos pas sur le bitume encore coton à huit heures nous étions revenus on pouvait nous voir au café |
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| sur une mélodie le désert des cieux emporte ses notes sur une mélodie quelque chose de précieux le temps d’une gavotte* un céleste oubli. la petite rivière en ses méandres, a laissé le fleuve fier en ses cendres reposés les feuillages paressent au soleil, regardent passer les nuages ici flâne la vie Joyeusement bruyante, meurt aussi parfois, cachotière comme la rivière. *la gavotte est une musique bretonne qui se danse |
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| Bois, fleuves Les grands espaces Un air canadien Sur le frigidaire L’arrogante carte postale Me toise, me cuisine presque. |
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| un fleuve fou a quitté son lit caprice de seigneur et là sans un plis des gens fous comptent les heures |
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| Tu viens, nous allons regarder la pluie nous y passerons l’après-midi, à l’abri dans la grange, au bruit de la taule chantante regarderons la campagne sous la pluie bois et champs comme compagne de l’après midi. |
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