Sujet :

textes à réfléchir !

Vicky
   Posté le 03-01-2006 à 19:27:49   


Apprécier ce que l'on a
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne
pour lui montrer comment les gens pauvres vivent.
Ils passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas
beaucoup à leur offrir.

Au retour, le père demande à son fils:
" As-tu aimé ton séjour ?"
" C'était fantastique papa !"
" As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?"
" Ah oui" répond le fils.
Alors: " Qu'as-tu appris?"

Le fils lui répond:
J'ai vu que nous n'avions qu'un chien
alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin
et ils ont une grande crique.

Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux,
ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant et eux,
ont l'horizon.

Nous avons un domaine mais eux,
ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux, les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger,
eux ont des amis qui les protègent.

Le père en resta muet.
Le fils rajouta:
" Merci papa de m'avoir montrer tout ce que nous n'avons pas".

Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour
nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.
Ce qui est un objet sans valeur pour un,
peut très bien être un trésor pour l'autre.
Ce n'est qu'une question de perspective et
c'est à se demander ce qui arriverait si on
rendait grâce pour tout ce que nous avons au
lieu d'en vouloir toujours plus.

Apprenez à apprécier ce que vous " avez ".
Retrouvez vos yeux et votre coeur d'enfant et
voyez combien il est important d'apprécier
ce que vous avez plutôt que de se soucier
de ce que vous ne possédez pas.
MiG le nouvel ancien
   Posté le 03-01-2006 à 20:50:56   

Tu as raison Vicky, mais si nous ne désirions pas les choses que nous ne possédons pas... penses tu que la Terre tournerait ?

Il n'y aurait plus de lendemain, on ne convoiterai plus rien... plus de recherche, plus de découverte... l'évolution alors ne serait plus...

A mon avis...
Tao
   Posté le 03-01-2006 à 21:11:06   

ll y aurait des lendemains qui ressemblent à aujourd'hui. Juste que les lendemains deviendraient la suite d'aujourd'hui. Nous pourrions construire sur le long terme, au lieu de vivre la vie comme si nous respirions pour la dernière fois...
La quête du bonheur passerait peut-être par un peu plus de patience?

La voie du juste milieu...
MiG le nouvel ancien
   Posté le 03-01-2006 à 21:59:07   

Moi vivre ce qui ressemble à hier, c'est vivre l'enfer... finalement revivre perpétuellement la meme chose, ceci serait la source de l'ennuie...

C'est pourquoi nous cherchons à avoir toujours pluss...
Dana
   Posté le 04-01-2006 à 01:11:57   

Toujours plus de choses et toujours moins de temps pour les apprécier...
Vicky
   Posté le 04-01-2006 à 06:11:27   

la vie d'aujourd'hui est tellement vite , tout le monde est occupé , nous ne pouvons pas toujours apprécier ce que l'on a :-)
MiG le nouvel ancien
   Posté le 04-01-2006 à 14:08:13   

Mouais mouais !
Tao
   Posté le 04-01-2006 à 18:10:16   

Mouais MiG.
L'instabilité, le déséquilibre, tout cela n'est pas dans la nature des choses.
L'homme ne veut plus vivre, il veut acquérir.
Il économise pour acheter une voiture? Dès qu'il l'a il en veut une plus puissante, ou plus confortable, ou plus moderne...
Pourtant, dans cette course à l'auto, n'oublie t'il pas plein de choses en route?
MiG le nouvel ancien
   Posté le 04-01-2006 à 18:17:52   

Tout dépend aprés sur quel point nous nous positionnons..

Nous ne devons pas vivre pour une simple et unique chose, mais pour un ensemble qui doit être encore indéterminé.

Sinon nous aurions signer déjà notre vie, ça sera ça et point !
Il faut que l'homme veuille toujours autre choses que ce qu'il a sinon il n'y aurait pas d'évolution.

Si l'homme n'avait pas voulu allez sur la Lune il y serait jamais aller... Si l'homme n'avait jamais eu l'idée de plonger dans dans les océans, il n'y serait jamais aller.

Il faut vouloir pour y croire... pour moi sincérement il faut vraiment toujours vouloir plus que ce qu'on a... sinon on avancerait toujours à pied et plus en voiture sur nos routes...
Tao
   Posté le 04-01-2006 à 18:24:18   

Sommes-nous meilleurs depuis que nous allons sur la lune? La population mondiale a été multipliée par 3, les gens qui meurrent de faim aussi.
Un homme voulait construire un pont.
-- Pourquoi veux-tu construire ce pont? demanda Wang.
-- Pour voir ce qu'il y a de l'autre côté de la rivière!
-- Pourquoi? N'as tu pas assez à manger? As-tu froid? As-tu soif?
-- Non, mais ma vie serait peut-être meilleure si je savais ce qu'il y a de l'autre côté...
Wang réfléchit, puis dit:
-- Peut-être, en effet... Mais s'il te plait, avant de construire ce pont, essaie de réfléchir aux conséquences que cela aura, sur l'environnement, la nature, les animaux qui pourront aussi traverser ce pont, dans un sens comme dans l'autre.

L'homme construisit le pont, mais fit attention de ne pas bouleverser le paysage... Il employa des matériaux dont la couleur et la texture se mariait avec le reste.
Il conçut une forme harmonieuse...

Wang regarda l'homme traverser le pont, le coeur content.
MiG le nouvel ancien
   Posté le 04-01-2006 à 18:26:43   

Bien...c'est sur que quitte à faire, autant le faire bien !
Et je suis d'accord !
Vicky
   Posté le 09-01-2007 à 20:22:16   

J'avais peur de la vérité jusqu'à ce que...
je découvre la laideur des mensonges.
J'avais peur d'être seul jusqu'à ce que...
j'aie appris à m'aimer moi-même et à prendre soin de moi.
J'avais peur de ce que les autres penseraient de moi jusqu'à ce que...
je me rende compte qu'ils auront une opinion de moi de toute façon.
J'avais peur qu'on me repousse jusqu'à ce que...
j'aie compris que je dois croire en moi-même.
J'avais peur du ridicule jusqu'à ce que...
j'aie appris à rire de moi-même.
J'avais peur de vieillir jusqu'à ce que...
j'aie compris que je gagne en sagesse chaque jour et que
la jeunesse, c'est d'abord dans la tête et dans le coeur.
J'avais peur du passé jusqu'à ce que...
je comprenne et décide qu'il ne pouvait plus me blesser
si je le voulais vraiment.
J'avais peur du changement jusqu'à ce que...
j'aie vu que même le plus beau des papillons devait
passer par une métamorphose.