Sujet :

Le sacrifice...

Dana
   Posté le 26-09-2008 à 20:02:59   

J'aurais une question simple à poser...

Pour qui ou quoi seriez vous prêts à sacrifier votre vie ? C'est à dire pour qui ou quoi accepteriez-vous de mourir ?

(Patrie, amis, famille, enfants, inconnus, idéal, cause politique ect...)

Merci d'avance de vos réponses...


Edité le 26-09-2008 à 20:03:25 par Dana


Tao
   Posté le 26-09-2008 à 20:39:39   

La question est simple, mais la réponse n'est pas évidente.
Sans réfléchir, ou en réfléchissant beaucoup, on peut y répondre de la même façon.
Par contre, en ayant un peu, mais pas trop, le temps de la réflexion, ce n'est plus si simple.

Tout dépend des circonstances...

Le sacrifice suprême ne peut se concevoir qu'en cas de risque de perte de sa raison de vivre, mais aussi dans des circonstances bien particulières: que le sacrifice soit ou paraisse utile, de nature à sauver ou augmenter les chances de survie du motif.

Je serais prêt à me sacrifier pour une personne, pour mon chien, ou pour une conviction. Suivant les circonstances.
Skerath
   Posté le 26-09-2008 à 21:24:46   

Sa Noble Cause
Vicky
   Posté le 27-09-2008 à 06:58:39   

tout dépends des circonstances ..... je me sacrifierais surement pour un membre de ma famille
Dana
   Posté le 27-09-2008 à 11:50:04   

Vicky a écrit :

tout dépends des circonstances ..... je me sacrifierais surement pour un membre de ma famille



En fait c'est surtout ça que j'avais derrière la tête.

Un père ou une mère doit-il se sacrifier nécessairement pour un de ses enfants si on lui dit "ta vie ou sa vie". Et s'il dit non est-ce normal, natruel ?

Mais je me rends compte que c'est pas une question simple. J'aurais dû mettre ce sujet sur "humeur"
Laurent
   Posté le 27-09-2008 à 16:26:31   

Dana a écrit :

[citation=Vicky] tout dépends des circonstances ..... je me sacrifierais surement pour un membre de ma famille



En fait c'est surtout ça que j'avais derrière la tête.

Un père ou une mère doit-il se sacrifier nécessairement pour un de ses enfants si on lui dit "ta vie ou sa vie". Et s'il dit non est-ce normal, natruel ?

Mais je me rends compte que c'est pas une question simple. J'aurais dû mettre ce sujet sur "humeur" ;)[/citation]

Ca depend surtout de la relation pere/mère avec le fils/fille!

je crois pas qu'il y ai une réponse absolue !

Aussi , se sacrifié c'est nul, si on part du principe qu'on se sacrifie mieux vos ne pas le faire...

Si on part du principe je sauve la personne car je ne veux pas qu'elle meurt, la, c'est diffèrent!
l_Ange
   Posté le 27-09-2008 à 17:35:52   

Selon les circonstances. Sûrement pour mes enfants et petits-enfants.
Skerath
   Posté le 28-09-2008 à 00:28:28   

et donc pour une noble cause.
Qui est propre a chacun.
Dana
   Posté le 28-09-2008 à 10:53:34   

Skerath a écrit :

et donc pour une noble cause.
Qui est propre a chacun.


Il n'y a pas de généralités ? Même pas pour les enfants ?

Je conçois que mourir pour une idée, on préfère mourir de mort lente mais les enfants, c'est pas une idée ?

Je suis sûre que ma mère mourrait pour ses enfants... Mon père lui étant dans le Tao (si, si) je suppose aussi ...
Tao
   Posté le 28-09-2008 à 12:09:44   

Dana a écrit :

Mon père lui étant dans le Tao (si, si) je suppose aussi ...


Outch!!!! Ce n'est pas être dans le Tao que de mourir pour quoi que ce soit.

Cette option est œcuménique...
l_Ange
   Posté le 28-09-2008 à 14:47:21   

Eneffet, ce n'est pas le Tao mais l'amour de ses enfants qui est plus fort que tout.


Edité le 28-09-2008 à 16:47:58 par l_Ange


Papy39
   Posté le 28-09-2008 à 14:57:41   

Ou qui oui l' Ange @+ " salut"
Skerath
   Posté le 29-09-2008 à 11:55:13   

Une noble cause est ce que l'on porte en son coeur
pour l'un cela sera son enfant pour un autre, une idéologie,
pour un autre, une religion, pour un autre, j'en sais rien.
La noble cause est ce que l'on considère de plus précieux en son coeur/
En stratégie, c'est la Voie de l'invincibilité.
C'est à dire: ne pas pouvoir être vaincu, sans pour autant pouvoir vaincre.

Un résistant pendant 39 45 , se sacrifiait pour sa cause.
Un fanatique musulman se fait sauter pour ce qu'il considère être une noble cause.
etc... etc...
Comme un parent peut se sacrifier ou faire des sacrifices pour ses enfants
La noble cause n'est pas quelque chose de précis ou bien figé.
cela appartient a chaque individu autant que le libre arbitre.
Tao
   Posté le 29-09-2008 à 17:35:04   

Le "noble" en l'occurrence est affaire de jugement personnel.
Je te rejoins complètement.
Laurent
   Posté le 30-09-2008 à 07:27:56   

Est-ce du sacrifice ou est-ce de l'égoïsme préférant mourir que voir la perte de son projet ou de l'être aimer ?

personnellement je ne crois nullement au sacrifice!!!!


On ne veut pas vivre ca alors voilà !!!
Dana
   Posté le 30-09-2008 à 12:44:19   

Et si on disait que le sacrifice est forcément égoïste car qu'est-ce qui peut aller contre notre volonté naturelle à vivre sinon un calcul de d'ego monté en épingle...

Le seul sacrifice qui vaille finalement c'est celui pour une cause supérieure à soi, donc dieu ou mère nature (donc les enfants).
Tao
   Posté le 30-09-2008 à 17:38:56   

Les enfants sont dieu ou mère nature?
Je ne le pense pas. Dieu est un concept. "mère nature" est un concept du réel.
Les enfants sont un concept du réel.
Mourir pour un concept complètement abstrait, c'est du fanatisme, autrement dit une réaction ni instinctive, ni raisonnée.
Une réaction que je n'explique pas, qui n'est pas naturel ni objective, autrement dit une anomalie. (de mon point de vue bien sur)
Les enfants sont-ils plus "mère nature" que les parents?
Au nom de quoi un être "mériterait" un sacrifice, plus qu'un autre?

L'égoïsme du sacrifice? Oui. On pourrait aussi aller jusqu'à la lâcheté, si l'on voulait.
Mais pourquoi vouloir qualifier un acte qui s'avère soit irraisonné, soit très (trop?) raisonné?
Le sacrifice engendre le besoin de sacrifice.
l_Ange
   Posté le 30-09-2008 à 20:28:33   

Ça n’a rien à voir avec un sacrifice raisonné mais bien avec un acte qui nous vient de la survie de l’espèce.
Il n’est pas normal pour un parent de survivre à ses enfants.
Tao
   Posté le 30-09-2008 à 21:40:24   

l_Ange a écrit :

Ça n’a rien à voir avec un sacrifice raisonné mais bien avec un acte qui nous vient de la survie de l’espèce.
Il n’est pas normal pour un parent de survivre à ses enfants.


Tout à fait d'accord l_Ange. Pour un parent.
Mais l'espèce s'en moque. Des millions d'enfants meurent chaque année.
Se sacrifier pour ses enfants, est-ce un acte tourné vers la survie de l'espèce, ou pour la survie de sa mémoire?
Mais bah... tout ceci est bien compliqué pour moi. Je ne pense pas que le sacrifice soit une option objective.
Mais l'Homme n'est pas objectif!
Dana
   Posté le 02-10-2008 à 09:14:21   

Pourtant pendant des siècles (avant le docteur House) quand à la naissance d'un enfant il fallait choisir entre la vie de la mère ou celle de l'enfant, on choississait pratiquement toujours l'enfant.

Et puis quand le Titanic a coulé qui a-t-on mis sur les barques en priorité, les femmes et les enfants... la perpétuation de l'espèce (a défaut de parler de sacrifice) est je pense un fait objectif chez l'homme. non ?
Tao
   Posté le 02-10-2008 à 12:08:19   

A l'époque, pour perpétuer l'espèce, il fallait aussi des hommes.
Donc pourquoi sauver d'abord les femmes et les enfants? Ce n'est pas objectif.
Ce qui l'est, c'est que les hommes allaient à la guerre, et les femmes restaient à la maison.
Il s'agit plus de conséquence d'un choix de vie que d'une décision objective:
Pourquoi sauver une femme de 80 ans plutôt qu'un jeune homme de 25 ans?

Pourquoi sauver un enfant atteint d'une maladie incurable plutôt qu'un adulte dans la force de l'âge, capable d'accomplir de grandes choses pendant des décennies?
Notre société s'est construite sur des habitudes, des rôles.

Aux temps préhistorique, l'homme partait à la chasse, les femmes gardaient les enfançons...
Nous sommes en train de changer de portage. Les femmes et les enfants d'abord ne sera bientôt plus, et c'est très bien pour l'égalité.

Problème à l'accouchement, quelle erreur de choisir l'enfant!!! Sauf si c'est, comme je le suis persuadé, pour continuer la lignée, perpétuer le nom.

Très peu objectif, non?
Je ne suis pas dans l'opposition systématique Dana. Juste dans le débat et l'échange de points de vue!
Dana
   Posté le 03-10-2008 à 18:51:17   

Sauf mon cher Tao qu'un homme peut avoir un nombre important d'enfants alors que pour les femmes, ils sont comptés...

Une expérience a été tentée par un professeur de je ne sais quoi... Dans un passage fréquenté d'une université, un homme beau gosse, s'est employé à proposer à toutes étudiantes qui passaient de coucher avec elles. Il n'a eu que des refus...

Une femme jolie a fait de même auprès des garçons, ils ont presque tous accepté, les refus étant rares et encore pour des histoires de planning ! (donc à regrets)

Les femmes connaissent d'instinct la valeur de ce que peut produire leur ventre...

Moralité : les femmes sont plus précieuses que les hommes et ça les femmes le savent inconsciemment (et les hommes aussi) mais uniquement pour une question de perpétuation de l'espèce.

C'est scientifique donc objectif
Tao
   Posté le 03-10-2008 à 19:04:31   

Les femmes sont plus précieuses que les hommes?

Es-tu certaine que c'est une bonne approche?
Dana
   Posté le 04-10-2008 à 18:39:18   

Pour la survie de l'espèce oui !

Imaginons : si après catastrophe il ne reste plus sur terre qu'une femme et 100 hommes, la survie de l'espèce n'est pas garantie à 100 %. Supposons que la femme n'est qu'un enfant et que ce soit un garçon, ou 7 enfants et 7 garçons...

Par contre s'il reste 100 femmes pour 1 homme la survie de l'espèce est garantie à 100 %.

Car nous parlons bien de la survie de l'espèce, depuis peu... non ?


Edité le 04-10-2008 à 18:40:06 par Dana


Tao
   Posté le 04-10-2008 à 19:03:19   

L'homme restant peut-être stérile, l'enfant peut être mort né, il peut également être trisomique.
Quelle survie pour quelle espèce?
Mais le problème n'est pas là... Je pense que la survie ne peut être pérenne que grâce à la dualité de toute chose.
Les hasards de la vie sont tels que l'on ne peut tout miser sur une seule partie de l'espèce.
De plus, un adepte du tao se souvient toujours des paroles de lao tseu:

Dans le monde, lorsque tous les hommes ont su apprécier la beauté, alors la laideura paru. Lorsque tous les hommes ont su apprécier le bien, alors la mal a paru.
Le difficile et le facile se produisent mutuellement.
Le long et le court se donnent mutuellement leur forme.
Le haut et le bas montrent mutuellement leur inégalité.
Les tons et la voix s'accordent mutuellement.
L'antériorité et la postériorité sont la conséquence l'une de l'autre.


Je me refuse donc à établir une échelle d'importance entre la femme et l'homme.
Mais ton point de vue se défend Dana.
Dana
   Posté le 06-10-2008 à 13:48:11   

Cher Tao,

Je n'ai fait qu'exprimer les choses d'un point de vue purement génétique, mécanique en relation avec un reportage parlant de cela vu sur Arte, et cela uniquement sur la perduration des espèces sur terre humaines ou animales depuis que les êtres vivants sont sexués...

Sans doute ai-je fait des racourcis peu brillants...

Mais en aucun cas je n'ai voulu établir une idée de valeur, ou d'importance, au sens de qualité, entre l'homme et la femme, ou l'un par rapport à l'autre, ou l'un indépendamment de l'autre... personnellement l'homme et la femme, ensemble ou séparement ou en comparaison l'un de l'autre n'ont pour moi de valeur et d'importance strictement aucune... dans l'absolu...

Sans doute un malentendu...