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| | | | Retour au forum | | | | | | | Dernières réponses | |  quarkenciel a écrit :
Même s'il est toujours bon d'avoir un petit ver à soi...
Pardon pour ce verset fort éhonté, mais je ne puis le laisser...
Pourquoi s'évertuer, tel un ver, grignotant sa verte salade, même si l'on y est versé, vers ses plus belles années, cette vertu qui tue les pauvres têtes malades ?
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La vertu ne peut faire de mal. Elle est ce que l'on appelle le bien infini et absolu, bien suivant une approche compréhensive du mot par la perspective judéo-chrétienne.
Crash.
Oui. Nous nous posons bien des questions. Et même si nous ne les formulons pas, nous les exprimons de façon détournée.
Heureux celui qui sent la terre sous ses pieds nus.
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| | bienvenue chez les allumés! l'un parle d'une chose qui est bien quand on l'ignore, et l'autre fait des phrases sans queue ni tête!
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| | La vertu est une qualité qui "déborde", envahit, s'impose.
Celui qui devint mon guide en était tellement envahit que quand on lui posait la question:
"d'ou te viens cette vertu? Comment l'acquérir?", il te répondait qu'il ne savait pas ce qu'était la vertu.
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| | Dans une autre traduction du ttk :
La vertu suprême est sans vertu,c'est pourquoi elle est la vertu.
Je trouve que cela illustre bien la notion de vertu que l'on tente de déterminer et cela rejoind bien ce que tu disais tao :
"Car la vertu nommée est une vertu décrite, et donc issue d'une analyse comparative, ce qui est s'éloigner du Tao"
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| | Il ne peut exister plusieurs vertu dans le sens de vertus différentes. Par contre, nous pouvons voir que la vertu à plusieurs facettes, et qu'elle présente un aspect différent suivant l'angle de vision.
Nous avons trop tendance je pense à vouloir que deux visions différentes soient deux choses différentes.
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| | Mais ... Existe-t-il LA vertu ... ou DES vertus ?
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| | La fête n'est pas éloignée de la vertu, pas plus que l'orgie, si elle est pratiquée de façon consentie entre gens responsables de leurs actes!
La fête est donc preuve de vertu! 
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| | Je pense depuis peu, que la vertu est de ne pas douter de soi.
Ce qui ne veux pas dire ne pas se remettre en question, bien sur.
Mais douter de soi, c'est vouloir se corriger. Vouloir se corriger, c'est s'éloigner de sa nature, et donc de la nature.
Par exemple, le tigre chassant et tuant la gazelle est aussi vertueux que sa victime.
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| | En quoi consiste la vrai vertu, finalement ?
À être soi-même?
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| | Citation :
L'homme de haute vertu est au-dessus de la vertu, c'est pourquoi il est vertueux. |
Par cette phrase, le traducteur, mêlant Lao et Tchouang Tseu, renforce l'idée que le vrai Tao ne peut être nommé.
Ce que l'on peut nommer, décrire, ne peut être le Tao. Au même titre, la vertu nommée ainsi n'est pas la vertu véritable.
Car la vertu nommée est une vertu décrite, et donc issue d'une analyse comparative, ce qui est s'éloigner du Tao, en l'occurence.
Citation :
L'homme de moindre vertu, se dit vertueux c'est pourquoi il ne l'est pas. |
Se dire vertueux, c'est dire je suis ainsi, donnant une idée précise de ce qu'il est, et donc par la même se privant d'être "autre chose".
Cette notion est difficilement explicable, et pourtant fondamentale! Il est inutile d'étudier le Tao Te King si l'on ne parvient pas à ouvrir suffsament son esprit sur soi-même.
Citation :
L'homme de haute vertu la pratique sans y penser. |
L'homme réellement vertueux ne fait aucun effort. C'est pourquoi son comportement est empli de justesse.
Citation :
L'homme de moindre vertu l'utilise pour atteindre un but.
Et pourtant il ne l'atteint pas. |
L'homme de moindre vertu utilise ce qu'il croit être la vertu pour un objectif terre à terre. Il emploie donc un moyen de façon inadéquat, pour atteindre un but non naturel.
Entreprise qui le perdra.
Citation :
Le véritable homme de bien agit sans avoir de raisons de le faire.
L'homme de justice agit car il a des raisons de le faire.
L'homme qui se conforme au rites agit et veut les imposer par la force.
Ainsi, si l'on oublie le Tao, il reste la vertu.
Si l'on se détourne de la vertu, il reste la bonté.
Lorsque la bonté est perdue, il reste la justice.
Lorsqu'on abandonne la justice, on recourt aux rites.
Or, Les rites ne sont que l'apparence de la vérité et de la sincérité. |
Ce dernier paragraphe est l'argumentaire de base de la notion plus subtile qu'est: le bien, c'est mal.
Content de te revoir Atil.
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