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Mamy42
de PAUL SéBILLOT

Le filleul de la fée

Il était une fois un homme pauvre qui avait une nombreuse famille, et il ne trouvait ni parrain ni marraine pour nommer un enfant qui allait venir.

Sa femme lui dit de se mettre en route pour chercher un parrain et une marraine ; sur son chemin il rencontra Margot la Fée :
--où allez-vous , mon bonhomme ? lui demanda-elle.
---Chercher un parrain et une marraine pour mon enfant qui va naître bientôt; mais je ne puis en trouver, car j'ai eu tant de garçailles
que personne ne veut nommer celui-ci.

---Eh bien! si vous voulez que je sois la marraine de votre enfant, venez dans ce chemin quand il sera né,et je vous amènerai un parrain.

Le bonhomme alla conter à sa femme la rencontre qu'il avait faite, et elle fut bien contente. A la naissance de l'enfant il ne manqua pas de se trouver au rendez-vous ; Margot la Fée était à l'attendre, elle lui dit:

---Tu as eu un petit garçon , je vais chercher un compère, et je serai bientôt chez toi.
Elle y arriva, portant toutes sortes de bonnes choses pour son filleul et pour les gens de la maison. Pendant le repas Margot la Fée dit à son compère:

---Je désire que cet enfant ne change pas de taille jusqu'au moment où il nous aura fait nous tenir le ventre à brassée, à force de rire.
Le petit garçon venait comme le pâte dans le met , et il était bien portant, mais il ne grandissait point, et il resta, jusqu'à l'âge de sept ans, aussi petit qu'au
moment de sa naissance.

Un jour qu'il était à la maison , il vit un gros rat qui se promenait dans la place:

---Ah! la joie petite bête ! c'est moi qui voudrais bien l'attraper !
Il s'y prit si bien qu'il finit par s'emparer du rat, et quand il l' eut , il dit:

---Je vais lui faire une selle et une bride, et je monterai dessus pour le mener boire à la rivière.

Lorsque le rat fut harnaché, il monta dessus, et sur son passage, tout le monde riait de voir ce petit bout d'homme à cheval sur un rat. Quand il approcha de la rivière , le rat reculait, de peur de l'eau, et l'enfant faisait de grands efforts pour le faire avancer; le rat jeta son cavalier qui remonta en selle, et finit par contraindre sa monture à rentrer dans l'eau.
C'était un spectacle si drôle, de voir leur mine à tous les deux, que Margot la Fée et son compère, qui étaient dans le chêne à
regarder, se tenaient le vendre à brassée à force de rire.

Et aussitôt l'enfant , qui jusque-là était resté petit comme le jour où il était né, devint grand comme un fort garçon de sept ans.

Conté en 1876 par Pierre Derou, de Collinée.
Wawa
De vrais petits antidotes...
Vicky
j'adore vous lire Mamy , merci :-)
Mamy42
L' auberge blanche

Il y avait autrefois au Ponthou une auberge que l'on appelait l'auberge blanche, à cause de la couleur de la façade.
Les aubergiste étaient d'honnêtes gens qui faisaient leurs pâques tous les ans et on n'avaient pas besoin de compter après eux.
Les voyageurs descendaient à l'auberge blanche, et les chevaux connaissaient si bien la porte de l'écurie qu'ils s'y arrêtaient d'eux-mêmes.

Le décapiteur de moissons avait commencé à rendre les jours triste et courts. Un soir que Floc'h, le maître de l'auberge blanche, était à la porte, un voyageur, qui avait l'air d'un homme d'importance et montait un beau cheval qui n'était pas du pays, s'arrêta près du seuil, porta la main à son chapeau, et dit à l'aubergiste :
------Je voudrais à souper et une chambre pour moi seul.
Floc'h tira d'aborde sa pipe de sa bouche, puis son chapeau de dessus sa tête, et répondit:
------Dieu vous bénisse, Monsieur; vous aurez à souper; mais pour la chambre à vous seul, nous ne pouvons vous endonner, car nous avons , là-haut, six muletiers qui s'en retournent à Redon, et ils ont pris les six lits de l'auberge blanche.
Le voyageur dit alors:
-----Mon Dieu, brave homme, tâchez que je ne reste pas dehors.
Les chiens ont un chenil; il n'est pas juste que les chrétiens ne y touvent point où coucher, par un temps comme celui-ci.

----Monsieur l'étranger, répondit Floc'h bien marri, je ne sais que vous dire, sinon que l'auberge est pleine, et qu'il reste seulement la chambre rouge.
---Eh bien, donnez-là-moi , répliqua l'inconnu.
Mais l'aubergiste se gratta la tête et devint triste, car il ne pouvait donner la chambre rouge au voyageur.
----Depuis que je suis à auberge blanche, dit-il enfin, il n'y a jamais eu que deux hommes qui ont couché dans cet endroit, et le et , le lendemain , leurs cheveux se trouvaient blancs, de noirs qu'ils avaient été la veille.
Le voyageur regarda l'aubergiste.
----Avez-vous donc des morts qui reviennent chez vous, brave homme ? demanda-t-il.
---Il y en a, murmura Floc'h.
---Alors à la grâce de Monsieur le bon Dieu et de Madame la Vierge. Faites-moi du feu dans la chambre rouge et bassinez mon lit, car j'ai froid.

L'aubergiste fit ce qui lui était ordonné.
Quand il eut soupé, le voyageur souhaita une bonne nuit à tous ceux qui étaient à table, et il monta dans la chambre rouge.
L'aubergiste et sa femme, tout tremblants, se mirent en prière.
Ce pendant l'étranger était arrivé à l'endroit où il devait coucher, et il regarda autour de lui.

C'était une grande chambre couleur de feu, avec de grandes taches luisantes sur le mur, si bien qu'on l'aurait crue peinte avec du sang encore frais. Dans le fond, il y avait un lit carré qu' entouraient de grands rideaux. Le reste était vide, et l'on entendait le vent qui soufflait tristement dans la cheminée et dans les corridors ,comme les voix des âmes demandant des prières.
Le voyageur se mit à genoux, parla tout bas à Dieu, puis se coucha sans crainte; bientôt il s'endormit.

Mais voilà qu'au moment où minuit sonnait à l'église éloignée, il se réveilla et il entendit les rideaux qui glissaient sur leurs gaules de fer et qui s'ouvraient à sa droite.
Le voyageur voulut descendre du lit : ses pieds heurtèrent quelque chose de froid, et il recula effrayé.
Il y avait là devant lui , un cercueil avec quatre cierges aux quatre coins, et , par-dessus, le grand drap noir semé de larmes blanches !

L'étranger s' élança de l'autre côté du lit ; aussitôt le cercueil y passa et lui barra , de nouveau le passage.
Cinq fois il essaya de sortir, et cinq fois la bière se plaça sous ses pieds, avec les cierges et le drap noir.

Le voyageur comprit que c'était un mort qui avait sa demande à faire, il se mit à genoux dans son lit, et après s'être signé:
-----Qui es-tu , mort ? dit-il . Parle ! C'est un chrétien qui t'écoute.
Une voix sortit du cercueil, et dit:
-----Je suis un voyageur assassiné ici par ceux qui tenaient l'auberge avant l'homme qui y demeure maintenant; je suis mort en état de péché, et je brûle dans le purgatoire.
-----Que veux-tu, âme en peine, pour te soulager ?
-----Il me faut six messes dites à l'église de Notre - Dame du Folgoat par un prêtre en étole noire et blanche ; puis, un pèlerinage
fait en mon intention par un chrétien à Notre - Dame de Rumengol.
A peine le voyageur avait-il parlé ainsi, que les cierges s'éteignirent; les rideaux se fermèrent et tout rentra dans le silence.

L'étranger passa la nuit en prières.
Le lendemain, il raconta tout à l'aubergiste, puis il lui dit :
-----Brave homme , je suis M. de Rohan, de famille noble s'il en est en Bretagne.
j'irai faire un pèlerinage à Rumengol , et je payerai les six messes. Ne vous inquiétez donc plus, car l'âme sera délivrée.
Un mois après, la chambre rouge avait perdu sa couleur de sang; elle était redevenue blanche et gaie comme les autres, et l'on n'y entendait plus d'autre bruit que celui des hirondelles qui nichaient dans la cheminée; on n'y voyait plus autre chose que trois lit et un crucifix.
Le voyageur avait tenu se parole.

Emile Souvestre
Tao
Merci pour ces contes mamy! La lecture est agréable et nous replonge dans l'enfance.
Mamy42
suite....
Cependant, les remords ne tardèrent pas à saisir Claude de Trégénest. Depuis qu'il était le maître de tout le coteau, il ne pouvait goûter une heure de repos. Ce champs d'Yvon, qui l'avait tant tourmenté lorsqu'il ne lui appartenait pas, le tourmentait encore davantage depuis qu'il le possédait. Il trouvait un goût de mort au pain récolté
dans ces sillons volés; il lui semblait quand il passait contre, que la pierre bornale allait parler pour l'accuser.

---Il vécut ainsi, sous le poids de son repentir et dans la terreur du jugement de Dieu,
jusqu'à ce qu'il mourut un jour subitement et sans confession.

Or Claude avait un fils aussi généreux et aussi charitable de coeur qu'il était, lui, avare est dur. Olivier passait sa vie à assister les
mourants, à soulager les pauvres et à parler de Dieu aux petits enfants .
Soupçonnant son père d'avoir fait le mal, il tâchait de racheter son âme par le bien qu'il accomplissait en son intention.
--Un jour qu'il revenait de quelque bonne oeuvre, la nuit le prit dans les chemins abandonnés. Aucune étoile ne brillait au firmament ; le vent soufflait à travers les vieux chênes, et les ruisseaux débordés jetaient des murmures tristes dans la vallée.
--Le cheval d'Olivier suivait un chemin creux où l'eau coulait comme dans le lit d'une rivière. ils arrivèrent ainsi jusqu'à la croix
de Saint Glen.
Là Olivier aperçut un homme étendu sur les marches du calvaire; il était immobile et faisait entendre un râle d'agonisant.
Le fils de Claude descendit de cheval et s'approcha.
---que faites-vous là, pauvre homme ? demanda-t-il ,
Le mendiant ne répondit rien. Olivier prit ses mains; elles étaient froides. Il toucha son front et le trouva brûlant.
Tirant aussitôt une gourde de pèlerin qu'il portait toujours , il l'approcha des lèvres de l'inconnu, et lui fit boire un peu de vin de feu qui le ranima. Il ouvrit alors les yeux, aperçut Olivier et voulut parler; mais deux mots seulement purent sortir de sa bouche:
---J'ai froid ! j'ai faim !
Le jeune homme se sentit remué jusqu'au fond des entrailles.
----Est-ce vrai, dit-il, que dans un pays de chrétiens, une créature de DIEU puisse mourir, faute d'un toit et d'un morceau de pain.
Et en parlant ainsi, il sentait les larmes qui lui montaient du coeur sous les paupières.
---Pauvre homme, reprit-il, un peu de courage, et bientôt vous n'aurez plus ni faim ni froid !
En même temps, il le souleva dans ses bras, le posa sur le cou de son cheval, puis monta derrière lui et continua sa route.

Il y avait déjà longtemps qu'ils marchaient, ils venaient de dépasser les bruyères du coteau ; ils allaient atteindre la terre labourable, lorsque le cheval s'arrêta tout à coup avec un hennissement d'effroi. Olivier leva les yeux ...... Un fantôme , vêtu seulement de son linceul, était debout près de la pierre bornale qu'il cherchait à arracher avec des gémissements; mais à ces
gémissements répondait un rire terrible venant on ne savait d'où, car on ne voyait personne !
----Laisse-moi la remettre à sa place, disait le spectre en pleurant.
----Non, répondait l'invisible; tu as promis de ne point défaire ce que tu as fait.
----Mais je brûlerai tant que la terre usurpée n'aura point été rendue au pauvre.
----Et-tu ne peux plus la lui rendre, observait la voix ironique, car tu es mort !
----Quand donc alors serai-je sauvé ?
----Jamais !
Le fantôme se tordit les mains.
----Yvon ! Yvon! s'écria-t-il, viens reprendre ton bien.
A cet appel le mendiant se dressa sur le cheval.
----Me voici Claude Perrin, dit-il ; restitue-moi ce que tu m'as dérobé, et je prie Dieu qu'il te fasse miséricorde !
A ces mots deux grands cris retentirent dans la nuit; le spectre se retourna, et Olivier reconnut son père !

Le lendemain, le notaire de Trégénest rédigeait un acte par lequel le mendiant Yvon était déclaré légataire de tous les biens d'Olivier Perrin, qui entrait en religion.

( A méditer )

EMILE SOUVESTRE
Mamy42
LE Fantôme et la Borne.

-----Il y a de cela plusieurs siècles on voyait encore souvent des miracles, et l'on parlaient point ici la langue du hauts pays .
Cette pierre n'était point au bord de la lande, comme vous la voyez maintenant , mais plus bas, dans la terre labourable qu'elle séparait en deux parts inégales.La plus petite appartenait à un homme appelé Yvon , la cabane se trouvait ici prés sur la bruyère; l'autre , comprenant presque tout le coteau , était cultivée par Claude Perrin de la paroisse de Trégénest.

-----Si le pauvre eût envié le riche, les chrétiens auraient soupiré en disant : ""C' est la misère qui le fait pécher "". Toutefois, ils l' eussent compris; mais ce fut le plus riche qui envia le pauvre.

---Voyez la folie humaine !

---Claude récoltait une gerbe quand son voisin cueillait un épi ; ses greniers étaient comblés, lorsque la femme d' Yvon remplissait son tablier; et cependant il jeta un regard de jalousie sur ce coin de terre où Dieu avait mis le pain du pauvre. Il le haïssait d'être son voisin, comme s'il ne fallait pas toujours en avoir un, puisqu'il n'y a que Dieu qui ait tout !

---Perrin chercha longtemps les moyens de prendre pour lui seul le coteau entier. Il eût bien voulu trouver un tort à Yvon; malheureusement celui-ci était un homme de paix, priant soir et matin, travaillant sans se plaindre, et soignant sa femme qui avait été belle et qui maintenant se mourait. Le courage lui tenait lieu de richesse, la patience de bonheur. Claude l' entendait chaque jour conduire son maigre attelage dans les sillons en chantant des Noëls, tandis que lui qui était riche et sans
maladies au foyer, il ne pouvait chanter, tant il est vrai que la joie ne vient qu'aux bons coeurs.
L'envie du fermier de Trégénest s'en augmentait de plus en plus, son avarice d'ailleurs allait croissant avec l'âge. Il ne pensait qu'au champ du voisin, il y rêvait; toute son âme était attachée à ce morceau de terre qui ne pouvait être à lui.
Il avait bien consulté des avocats et leur avait fait lire ses titres, pour savoir si la loi ne lui donnerait pas le moyen de voler Yvon; mais les avocats lui avaient dit: " il faut y renoncer, bonhomme". Alors la rage le prit.
-----------Puisque les gens de robe n'y peuvent rien, dit-il, il n'y plus que le démon pour m'aider.
Il y avait alors à Landéhen un carrefour hanté. Claude Perrin se décida à y allez au coup de minuit.
En arrivant, il trouva sous le vieux chêne un homme vêtu d'un manteau rouge, et qui avait une plume noire; cet homme lui dit:
---Claude, je sais ce qui t'amène .
--Qu'est -ce donc ? demanda l'avare.
--Tu viens demander les moyens de prendre le champs d'Yvon, pour l'ajouter au tien.
Claude commença à trembler, car il comprit qu'il était devant le roi du mal.
----Je ferai selon tes désirs, continua l'homme rouge, mais à une condition.
---Laquelle ?
---C'est que tu ne pourras défaire ce que tu auras fait.
Claude accepta.
-----Eh bien, reprit le démon, va demain pendant la nuit arracher la pierre bornale qui sépare tes sillons de ceux de ton voisin, et plante-la sur la lisière de la lande:
les bruyères sont longues et les épis mûrs, on ne s'apercevra de rien; seulement , quand le jour de la moisson sera venu, et qu' Yvon arrivera avec sa faucille , renvoi-le
en disant que tout le blé t'appartient. Les gens de justice chercheront en dehors des terres labourables, ils décideront que celles-ci sont à toi et les bruyères à ton voisin.
A ces mots, le démon disparut. Claude Perrin retourna chez lui, et dès la nuit suivante, comme il lui avait été recommandé , il déplaça la pierre bornale , sans être vu
de personnes. Quelques jours après, lorsque Yvon voulut moissonner, il s'y opposa en prétendant que la moisson lui appartenait. Les gens du roi furent appelés pour
décider: ils trouvèrent la pierre bornale sur la limite des terres labourables et déclarèrent en conséquence que celles-ci appartenaient tout entières à Claude Pérrin.
Yvon , dépouillé de ce que son père lui avait laissé, ne montra ni colère, ni désespoir. Il enterra sa femme que l'arrêt des jures avait fait mourir, remercia Dieu de ne lui avoir point donné d'enfants pour partager sa misère, coupa dans les landes un bâton de genêt, et disparut sur la route déserte.


(a suivre)
Vicky
très belle voix la belle Mamy , j'aime bien son accent :-)
Wawa
J'ai entendu la voix de Mamy nous raconter !
Mamy42
vint frapper à leur porte.
---Enori Couzannec, ouvre-moi ! je viens t'apporter les chemises bien blanchies.

Ni Enori ni son mari ne répondirent un seul mot. Sept fois, le femme de nuit frappa la porte, essayant de se faire ouvrir. Sans succés. Alors , il y eut dehors quelques miettes de silence parfait et, tout à coup, on entendit s'élever et tourbillonner un grand vent. Ce n'était autre que la colère de la manouèz-noz. Enori et Mao , bien cachés sous leur couette, entendirent sa voix:

---Trépied, ouvre-moi cette porte puisque aucun chrétien ne me fait la charité d'obéir.

--Impossible, je suis pendu à un clou ! répondit en bégayant le trépied...

--Balai, mon bon, mon beau, vite, viens m'ouvrir.

--Impossible , ma tête est en bas et mon pied en haut !

-- Alors toi, ma belle eau du seau, belle eau de pluie, glisse jusqu'à moi et ouvre-moi.

--Impossible , on m' a jetée sur le feu et je suis morte comme le feu !

Juste après cette réponse de l'eau, le grand vent tomba. Enori et Mao, serrés et tremblants, entendirent la méchante voix
de la nuit crier :

---- Maudite Enori Couzanec, tu as eu bien de la chance d'épouser un bûcheron assez savant pour te faire la leçon !


Le lendemain dimanche, sur le chemin de l'église, où ils marchaient avec leurs quatre enfants , Mao dit a Enori :
--probable que cette manouèz-noz était une pécheresse qui avait passé sa vie à frotter le linge des braves gens avec des pierres pour économiser son savon. Afin d' expier ses péchés, elle aura été condamnée à laver du linge pendant cent ans ou mille ans, au lieu de se promener tranquillement dans le bonheur du ciel . Elle voulait certainement que tu prennes sa place.
 
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