Sujet :

Le cynisme

Tao
   Posté le 25-07-2008 à 19:40:55   

Usul a écrit :

Le cynique moderne vit en milieu urbain, ils se font parmi les autres, vit comme eux la plupart du temps et parfois mieux. Ce qu'il nomme son "cynisme" c'est son humour. Souffrant d'événements passés qui ont blessé gravement ses illusions, et ne souhaitant pas souffrir de son désenchantement, il se pousse alors à vivre d'une manière qui va contre la morale tout en en tirant de la fierté et en se maquillant d'un humour noir.
Il jouït ainsi de vivre en ne s'occupant que de lui-même et en se débarassant des scrupules. Pensant qu'en se faisant abuser par les autres dans le passé cela l'a élevé spirituellement, lui a permis de s'adapter, il se met à faire de même. Il vante alors ses réussites, ses hypocrisies, et incitent les autres à le prendre en exemple.


Je trouve cette description exacte à 100%.

Et vous? Qu'en pensez-vous?
l_Ange
   Posté le 26-07-2008 à 02:32:46   

Très bonne description en effet.
Rien à ajouter...
Laurent
   Posté le 01-08-2008 à 12:29:37   

Je fut longtemps dans se shéma de vie mais je ne savais pas que c"était ca le cynisme.

je penser qu'ils s'agisser seulement d'élocution !

J'dormirai aussi con cte nuit mais avec plus de savoir
Vicky
   Posté le 02-08-2008 à 07:32:40   

Laurent nenon tu es pas con mais on apprends à tous les jours c'est ca la vie :-)
Tao
   Posté le 02-08-2008 à 18:24:14   

On est toujours le con de quelqu'un de toute façon.
Le tout est de le savoir, mais surtout que cette connaissance fasse partie intégrante de ta vie, de tes mots, de tes gestes.
Pas si évident, finalement.
L'humilité, encore?
Dana
   Posté le 06-08-2008 à 13:28:35   

C'est bizarre, je connais des personnes de haute volée qu'on ne peut qualifier de con à moins de l'être soi-même.

Ainsi Tao quand tu dis on est toujours le con de quelqu'un cela ne veut pas dire qu'on est bel est bien con mais que peut être vouloir la personne se trompe. Non ?

Dans ce cas ce qu'il faut savoir c'est qu'on est l'objet de la médisances d'autrui et dans ce cas en quoi cela me concerne, si d'autres ont du temps et de l'énergie à perdre... pour rien.
Vicky
   Posté le 08-08-2008 à 05:53:18   

alors ca veut dire que celui ou celle qui parle derriere mon dos ... parle a mes fesses alors y parle ds le vide
Tao
   Posté le 08-08-2008 à 06:28:02   

Quand je suggère qu'on est tous le con de quelqu'un je le dis dans toutes les acceptations de sens du qualificatif.
Papy39
   Posté le 25-08-2008 à 15:59:15   

J'ai fais une reherche sur le net, voici une des nombreuses réponse, en voici une,qui pour moi m'interpellé !!




Cette distinction se fait effectivement en allemand (Kyniker et Zyniker), mais je n'ai jamais entendu de telle distinction en français. On dit plutôt : « les cyniques grecs » pour distinguer le cynisme en tant qu'école philosophique.

Il faut voir dans la distinction entre le terme antique et le terme moderne l'habituelle déformation que provoque une entrée dans le langage courant d'un terme spécialisé, comme sceptique, machiavelique, sophiste, idéaliste et bien d'autres...

De ce fait, seuls les aspects les plus spectaculaires du cynisme philosphique ont été retenus dans le concept non-spécialiste : la raillerie et le rejet des conventions. La distinction majeure est le but de ces attitudes :

la raillerie, chez les cyniques grecs, vise à faire réagir l'interlocuteur. Le but est de le faire se questionner, de manière visiblement semblable (bien que poussée au paroxisme) à ce que Socrate faisait lui même (Platon a fait dire à son Socrate qu'il est le taon qui pique le cheval athénien pour le maintenir éveillé). Le cynique au sens courant n'a pas ce soucis de l'autre. C'est un être déçu de la société qui désire seulement l'affronter.
le rejet des conventions n'est pas gratuit : il s'agit d'y substituer un morale naturelle. Le but est de produire une morale universelle et qui ne serait donc pas changeante selon l'endroit où on se trouve. Le cynique antique, contrairement au cynique au sens courant, n'est donc pas un être immoral : il cherche à établir une autre morale, plus légitime.