Sujet :

l’avenir

l_Ange
   Posté le 13-01-2008 à 17:48:57   

Lorsque nous nous interrogeons sur l’avenir, trois attitudes se dessinent :

• les uns imaginent l’avenir comme un développement du monde actuel et mettent leur espoir dans l’évolution de la science et de la technologie;

• certains redoutent les conséquences de nos choix collectifs, qui risquent d’enclencher un processus de destruction à l’échelle de la planète et une forme de régression de la conscience;

• d’autres, enfin, estiment que, devant l’ampleur du défi que nous devons relever, nous parviendrons à résoudre les problèmes auxquels nous avons à faire face grâce à une évolution rapide des mentalités.
Tao
   Posté le 13-01-2008 à 18:31:13   

l_Ange a écrit :

Lorsque nous nous interrogeons sur l’avenir, trois attitudes se dessinent :

• les uns imaginent l’avenir comme un développement du monde actuel et mettent leur espoir dans l’évolution de la science et de la technologie;


Oui quant à moi, mais je n'y mets pas un quelconque espoir. Plutôt une réalisation. Je suis très intéressé par les nouvelles technologies et les réponses que peut apporter la science, mais je ne peux pas y mettre un espoir.

l_Ange a écrit :


• certains redoutent les conséquences de nos choix collectifs, qui risquent d’enclencher un processus de destruction à l’échelle de la planète et une forme de régression de la conscience;


Oui!! Mais plus par la "certaine forme de régression de conscience. Nous perdons toutes nos valeurs, tout les acquis.

l_Ange a écrit :


• d’autres, enfin, estiment que, devant l’ampleur du défi que nous devons relever, nous parviendrons à résoudre les problèmes auxquels nous avons à faire face grâce à une évolution rapide des mentalités.


Je pense qu'il n'y a aucun défi à relever. C'est à force de relever des défis imaginaires que nous sommes dans une situation de danger.
l_Ange
   Posté le 13-01-2008 à 19:10:44   

""nous parviendrons à résoudre les problèmes auxquels nous avons à faire face grâce à une évolution rapide des mentalités. ""


Dans les années à venir un retournement des valeurs est prévisible, comme le passage de l’éthique du "moi" à celle du "nous"...


Edité le 13-01-2008 à 19:11:30 par l_Ange


Tao
   Posté le 13-01-2008 à 19:13:11   

Si l'on passe du "moi" au "nous", c'est que nous sommes vraiment en danger.
l_Ange
   Posté le 13-01-2008 à 19:14:31   

[
Tao a écrit :

Je pense qu'il n'y a aucun défi à relever. C'est à force de relever des défis imaginaires que nous sommes dans une situation de danger.



Pourrais-tu expliquer
l_Ange
   Posté le 13-01-2008 à 19:15:24   

Tao a écrit :

Si l'on passe du "moi" au "nous", c'est que nous sommes vraiment en danger.



Évidemment
Tao
   Posté le 13-01-2008 à 19:46:51   

Je pense qu'il n'y a aucun défi à relever. C'est à force de relever des défis imaginaires que nous sommes dans une situation de danger.

Le seul être vivant sur terre qui s'imagine devoir accomplir des choses, évoluer, progresser, c'est l'Homme.
L'évolution est responsable de notre mieux vivre, mais ces progrès ont leurs corolaires. Et parmi eux, il y a l'accélération du temps, et donc l'accélération de notre fin.
S'il y avait un défi, un seul, ce serait celui de régresser. Non socialement, mais économiquement et techniquement.
Au lieu de cela, nous développons de nouvelles technologies croyant ainsi nous sauver, alors que nous ne faisons que continuer de courir à notre perte.
Wawa
   Posté le 13-01-2008 à 20:56:33   

Lorsque cela s’impose,
la nature privilégie les sauts quantiques.
l_Ange
   Posté le 13-01-2008 à 20:59:46   

Tao a écrit :

Je pense qu'il n'y a aucun défi à relever. C'est à force de relever des défis imaginaires que nous sommes dans une situation de danger.

Le seul être vivant sur terre qui s'imagine devoir accomplir des choses, évoluer, progresser, c'est l'Homme.
L'évolution est responsable de notre mieux vivre, mais ces progrès ont leurs corolaires. Et parmi eux, il y a l'accélération du temps, et donc l'accélération de notre fin.
S'il y avait un défi, un seul, ce serait celui de régresser. Non socialement, mais économiquement et techniquement.
Au lieu de cela, nous développons de nouvelles technologies croyant ainsi nous sauver, alors que nous ne faisons que continuer de courir à notre perte.

Peut-être pas de régresser mais de faire une longue pause...
Tao
   Posté le 13-01-2008 à 21:18:02   

Wawa a écrit :

Lorsque cela s’impose,
la nature privilégie les sauts quantiques.


Intéressante ouverture, mais pourrais-tu développer un peu?
La physique quantique est un peu (beaucoup) obscure pour moi, mais la notion de saut quantique (aller d'un point à un autre sans parcourir le chemin) m'interpelle...
Wawa
   Posté le 14-01-2008 à 18:06:14   

Oh là! je ne suis pas un physicien, mais la description que tu
donnes est juste. Un saut quantique c’est effectivement
lorsqu’une particule subatomique va d’ici, à là-bas, sans parcourir
l’espace intermédiaire. Elle est donc ici, puis là-bas. Entre les deux,
où était-elle? Nulle part. Plus intrigant encore, ce passage d’un
endroit à l’autre se fait instantanément. Cela se fait sans le moindre
temps. Oh
Tel est le monde quantique, et la nature a recours à cette intelligence
sporadiquement.
'' Alors, un exemple concret!'' me direz-vous?
Bien sûr!
Il a eu lieu lors de l’odieux conflit en Iraq avec nul autre que feu Saddam.
Après cette guerre, il y a eu tellement de dommages causés par les puits
de pétrole saccagés que les environnementalistes ont dit qu’il faudait au
moins dix à quinze années avant que tout revienne à la normale.
La nature, dans sa sublime sagesse, a alors mis ses microorganismes à
l’œuvre et, à la stupéfaction de tout le monde, en moins de deux ans elle
avait réparé l’offense.
Un tout petit saut quantique, mais bien mesurable.
Et de temps à autre, elle s'amuse à nous envoyer un De Vinci,
un Einstein, un Beethoven... Ça aide !
Tao
   Posté le 14-01-2008 à 19:34:23   

Mouais... Je mettrais plutôt en question la compétence des savants environnementalistes ou encore leur volonté d'alarmisme manipulateur...

Le saut quantique, malgré tout, est intéressant dans le sens qu'il ouvre une voie vers la "création du monde" qui du coup ne serait plus une création, mais un saut quantique.
La question de la poule et de l'œuf demeure, mais quand même. C'est une ouverture importante, surtout si on part du rien "qui se sépare en deux".
Li Khe Liang
   Posté le 21-01-2008 à 23:15:26   

On est loin de l' "avenir", mais que d'inquiètudes!
Tant que les outils du progès seront dotés d'un interrupteur "marche-arret", rien de doit entamer la Confiance du sage (taoiste)! non?
Tao
   Posté le 22-01-2008 à 05:07:43   

Les outils ont un interrupteur. Mais leurs actions?
Un caillou jeté dans un lac continue longtemps de produire des ronds dans l'eau
Li Khe Liang
   Posté le 22-01-2008 à 19:43:02   

Tu as raison; Si on craint les vagues mieux vaut y réfléchir à deux fois avant de jeter le caillou (ou d'actionner l'interrupteur), mais on a encore le choix de le faire ou pas.
Tao
   Posté le 22-01-2008 à 21:58:54   

En fait, il faut juste connaitre la mer pour ne plus avoir peur des vagues.
Mais quand on connait la mer, on dépasse sa peur. On a quand même peur des vagues, car seul le fou ne craint pas ce qui est plus fort que lui.

Pour le choix, je ne sais pas si nous l'avons encore.

Je n'en ai aucune idée. Mais pour moi, le choix est fait.